Sans viande, où trouver des protéines ?
Suite aux grands titres récents sur le lien entre la consommation de viande et le cancer, la coach en nutrition Aline Ways consacre sa chronique aux protéines végétales.
Publié le 05-11-2015 à 16h05
Suite aux grands titres récents sur le lien entre la consommation de viande et le cancer, la coach en nutrition Aline Ways consacre sa chronique aux protéines végétales.
Les alertes de l'OMS concernant la viande et les charcuteries en ont alamré plus d'un... Et nous sommes certainement nombreux à vouloir revoir nos habitudes alimentaires. Peut-être même certains envisagent-ils de devenir végétarien?
Dans ce cas, il importe de veiller à ce que l’apport en protéines soit suffisant. Car comme les glucides et les lipides, les protéines sont un macronutriment indispensable, bien qu’une carence en protéine soit rare à cause de notre habitude à consommer des protéines animales à quasi chaque repas. D’ailleurs, une seule portion de 150g de bœuf contient déjà les 50g nécessaires par jour...Mais avec les risques évoqués par l’OMS !
Les recommandations générales en protéines sont de 46g par jour pour une femme, et 56g pour un homme. Les femmes enceintes et qui allaitent ont besoin de 71g par jour, les athlètes plus encore.
Sans avoir à sortir sa calculatrice, il est bon d’avoir une idée de ce qu’il faudrait manger pour ne pas être carencé, et ce n’est pas trop difficile.
L’aliment à privilégier si l’on choisit de se passer de protéines animales serait les légumineuses. Une portion de lentilles de 200g apporte déjà 18g. Ajoutez à cela du brocoli (3g pour une portion de 150g), du riz (4g pour 150g), ajoutez une demi-poignée de noix et voilà 7 g de protéines supplémentaires. Nous sommes, pour ce copieux repas végétalien à un total de 32g ! Avec les deux autres repas du jour, nous pouvons atteindre notre quota sans peine, tout en minimisant un facteur de risque de cancer, en préservant l’environnement et en faisant des économies !
L’autre atout majeur des légumineuses c’est leur teneur en fibres : cette même portion nous apporte 50% de nos besoins journaliers. Totalement absents dans la viande, les fibres font aussi cruellement défaut dans notre alimentation moderne, et pourtant elles sont un atout majeur pour la santé.
Et si l’on tient quand même à manger encore (un peu) de viande, alors il est temps de privilégier la qualité, c’est-à-dire en s'orientant vers une production venant d"animaux élevés en pâture, qui auront été nourris conformément aux lois de la nature, non loin de chez vous, dont un petit guide est ici.
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