Comment éviter les sucreries de l’après-midi ?
Connaissez-vous le régime suivant ? Petit-déjeuner : 0 calorie. Déjeuner : 250 calories. Goûter (ou plutôt craquage) : 7643 calories… C'est le régime-dérapage qui coûte très cher ! Dans sa chronique, Aline Ways nous fait entendre raison.
Publié le 25-02-2016 à 12h18 - Mis à jour le 25-02-2016 à 12h49
Connaissez-vous le régime suivant ? Petit-déjeuner : 0 calorie. Déjeuner : 250 calories. Goûter (ou plutôt craquage) : 7643 calories… C'est le régime-dérapage qui coûte très cher ! La chronique d'Aline Ways.
C’est bien trop prévisible hélas ! On veut "faire attention", bien boosté par ses résolutions de début d’année mais inévitablement on dérape. Ça n’a rien de surprenant lorsque que l’on ne prend pas de petit-déjeuner ou que l’on se contente d’un jus, aussi détox soit-il. Faire l’impasse sur le petit déjeuner nous amène à être affamés le midi. Et le midi, en pensant bien faire, si l’on ne se contente que d’une soupe et d’une salade, il est évident que l’on aura des envies irrépressibles de sucreries l’après-midi, et c’est tout à fait normal !
Le petit déjeuner donne le ton pour toute la journée
Démarrer avec des protéines, des graisses et un peu de végétaux si possible, (un œuf, une petite tartine de pain au levain et au beurre de baratte, quelques crudités ou des légumes poêlés) permet de passer une matinée légère mais énergique. Ainsi on évite l’hypoglycémie de fin de matinée, et on arrive jusque midi avec une faim raisonnable. Il est important d’éviter le sucre le matin, car il affaiblit l’organisme (même les fruits) et va créer des envies de sucre.
Le midi doit être le repas le plus calorique de la journée
Mais en fin de compte, c’est le repas de midi qui sera déterminant pour éviter les fringales quelques heures plus tard. Et c’est justement à midi que l’on devrait prendre son repas le plus important et non le soir, car d’une part on veut éviter de passer nos précieuses heures de sommeil à digérer, et d’autre part, ce repas est la clé anti-craquage. Un vrai repas satisfaisant et classique : protéine, féculent légumes, ces derniers dominant l’assiette.
Certains prétexteront un manque de temps, mais prendre le temps de déjeuner assis, les yeux dans son assiette, et non sur un écran joue aussi un rôle, car en ne prêtant pas attention à son repas, ou en mangeant trop vite, les sensations de satiété et de satisfaction sont incomplètes, il va donc falloir compenser plus tard. Cette pause a aussi l’avantage d’améliorer les performances au travail.
On peut même prendre un dessert...
La solution la plus simple et la plus économique est de cuisiner en trop le soir afin d’avoir des restes à emporter le lendemain. Ceux qui ont un restaurant d’entreprise ont ce qu’il leur faut, alors profitez-en bien et faites des choix généreux. Ce doit être le repas le plus calorique de la journée. Et c’est même le moment idéal, si vous ne voulez pas vous passer de sucre, de vous faire plaisir avec un dessert. Du sucre en fin de repas est bien moins glycémiant que consommé plus tard.
Vous tiendrez ainsi beaucoup plus facilement jusqu’au souper. Et c’est justement au souper qu’il est bien plus opportun de manger une bonne soupe.
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