Ces attitudes qui rendent les "mauvais garçons" irrésistibles

On peut toutes tomber sur un "bad boy", cet homme qu'on a dans la peau et pour qui on est prête à tout... Mais pourquoi certains hommes ont-ils ce pouvoir d'attraction ?

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Ces attitudes qui rendent les "mauvais garçons" irrésistibles
©Prison Break / Production

On peut toutes tomber sur un "bad boy", cet homme qu'on a dans la peau et pour qui on est prête à tout... Mais pourquoi certains hommes ont-ils ce pouvoir d'attraction fatale ?

Un mauvais garçon, c'est celui qu'on rencontre et qu'on a directement dans l'esprit, dans la peau. A n'importe quel âge. Comme une évidence, alors que cela ne devrait pas l'être. On est prête à renoncer à tout ce qui était important à nos yeux avant, à ne plus écouter les avis circonstanciés des ami(e)s. On fera semblant de ne pas trop tenir à lui (parce qu'il n'aime pas ça, freedom), on sera compréhensive sans en avoir l'air, on l'excusera en tout pour son comportement, ses manquements, ses absences, sa drôle de hiérarchie des priorités et des gens, son absence d'empathie. Pour cet homme, pour avoir l'impression d'exister à ses yeux, on est prête à tout.

L'existence devient un yo-yo. On marque des points ? La vie est magnifique. C'est le silence pendant des jours ? On ne pense qu'à ça et on a envie de tout envoyer balader. Jusqu'à la prochaine fois.

UN BAD BOY ? NON DES BAD BOYS !

Sans être à catégoriser dans la case "pervers narcissiques", ils sont de ces hommes qu'on-a-dans-la-peau avec ce je-ne-sait-quoi en plus. Dont les défauts deviennent même des qualités. Après, chacune a son type de mauvais garçon : chaque femme choisit le bad boy qui lui convient le mieux (pour faire le plus de dégats)

Le bad boy peut bien sûr être un voyou musclé au regard profond. C'est l'effet Jeremy Ray Meeks, cet Américain arrêté pour vol à main armée, dont la photo d'identité avait créé l'émeute sur le facebook de la police de LA.. Et qui est désormais top model pour Calvin Klein notamment.

Ces attitudes qui rendent les "mauvais garçons" irrésistibles
©DR

Pourtant, il n'a pas nécessairement des tatouages, un look de biker et l'aura mystérieuse. Il n'est pas forcément jeune et fauché. Bien sûr, c'est possible...

Michael Scofield dans "Prison Break", l'image du bad boy colle encore à la peau de l'acteur...

Mais il peut aussi avoir un âge certain...

Sean Penn

ou porter une veste bien coupée plutôt qu'un perfecto...

Robert Pattinson

Bref, le bad boy est aussi physiquement multiple que le fonctionnement du coeur est unique. En revanche, il est des signes qui ne trompent pas. Psychologues, filles avisées, coachs, "rescapées" d'une relation tumultueuse avec le mauvais garçon de leur coeur et même chercheuse en sciences comportementales : on a fait une compilation de tous les avis et affirmations sur le (bad) sujet pour dessiner en creux le bad boy.

Un préalable cela dit : le point commun physique de tous les mauvais garçons tient dans l'intensité de son regard et la rareté de son sourire....

Steve Mc Queen

UN BAD BOY, C'EST IRRESISTIBLE PARCE QUE

1. Il représente un défi. Le faire sourire, lui faire oublier ses amis, son boulot, ... On a des objectifs, un but à atteindre.

2. Il a un pouvoir d'attraction inversement proportionnel à sa fiabilité.

3. Il n'est pas « gentil » (mais c'est pas grave). "Plus que le voyou ou le rebelle, c'est celui qui ne nous aime pas et qui va nous faire du mal", affirme dans son livre Patricia Delahaie (Ces amours qui nout font mal, Comment guérir d'une relation toxique? Ed. Marabout).

4. Il a une assurance folle et un halo mystérieux (à nos yeux)

5. Il est difficile à cerner : il n'est jamais là où on l'attend. (Et souvent, il n'est pas là du tout...)

6. On a souvent peur de se lasser ou de lasser, c'est le fameux : "Suis-moi je te fuis, fuis moi je te suis". Avec un bad boy, rien n'est acquis, loin de là !

7. Etre à la colle avec un bad boy, ça donne une stature : on prend un peu de son aura (maigre consolation, non ?)

8. On a des choses à raconter tout le temps quand on voit/on appelle nos amis. Des choses qui font rêver, des choses qui font pleurer, râler. Toujours mieux qu'une recette de soupe aux potirons

9. C'est hormonal. Un peu de sciences : la chercheuse Kristina Durante (Université du Texas) a rendu une étude qui décrit que lorsque les femmes sont en période d'ovulation, elles osnt plus attirées par les beaux parleurs et par un profil d'hommes qui ne les attireraient pas en temps normal. Pour elle, les hormones associées à la fertilité les conduiraient à se faire des illusions sur ce type d'hommes et à penser que ces derniers pourraient être des partenaires dévoués et de meilleurs pères, sans s'interroger au préalable sur leur fiabilité".

10. Il est en pleine stratégie de survie... C'est un chercheur en sciences du comportement qui le dit. Peter Jonason de l'université de New Mexico State a soumis 200 étudiants à des tests de personnalité. Le but : comprendre pourquoi le comportement de mauvais garçon, appelé "dark triad" dans cette étude, perdurait à travers les siècles. Conclusion : cela proviendrait d'une stratégie de survie en termes d'évolution ! Les étudiants répondant le plus à la définition d'un bad boy étaient aussi de véritables Don Juan qui cumulaient les relations amoureuses.

11. On croit qu'il nous a attendu pour changer. Et surtout, on croit qu'on a une mission : le changer et apaiser son sentiment constant d'écorché vif par exemple.

12. Il est irrésistible de sexy-attitude. A nos yeux, il a le physique qui va avec son esprit tourmenté.

13. On sur-investit tout ce qu'il dit ou écrit : "bisous" à la fin d'un SMS devenant un signe d'engagement. Résultat : un rien relance la machine pour... longtemps

14. On espère sans cesse qu'il va changer/qu'il va s'apercevoir de ce que l'on fait pour lui/ de qui on est. Mais non... en attendant, ça occupe, on a l'impression de vivre plus intensément que les autres.

15. Quand on est embarquée dans une histoire avec un bad boy, on se dit qu'on ne va pas abandonner là, qu'il suffit d'attendre un peu plus pour que cela débouche sur quelque chose de plus intense que toutes autres relations.

16. Un amour compliqué est difficile à vivre d'accord mais il fait vivre : les hauts sont vraiment hauts... même si les bas sont plus nombreux et longs !

17. La théorie des contraires prend le dessus: on pense que sous cette carapace se cache un cœur tendre. En fait, non. Et ça l'arrange bien...

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