Le sexe et le sport font-ils bon ménage?

Les 20 km de Bruxelles approchent, c'est en quelque sorte l'événement sportif bruxellois de ce printemps! Si pour certains, cette période intensive ne change pas grand chose à leur routine, pour d'autres, il s'agit de veiller à leur alimentation, leur hygiène de vie, mais aussi parfois à se priver de sexe...

Rédaction lifestyle
Le sexe et le sport font-ils bon ménage?
©Photo News

Les 20 km de Bruxelles approchent, c'est en quelque sorte l'événement sportif bruxellois de ce printemps! De nombreux amateurs, joggeurs, et athlètes s'entraînent quotidiennement pour relever ce défi et améliorer leur chrono. Si pour certains, cette période intensive ne change pas grand chose à leur routine, pour d'autres, il s'agit de veiller à leur alimentation, leur hygiène de vie, mais aussi parfois à se priver de sexe...

Une drôle d'idée? Selon une théorie, le sportif qui se prive de sexe à la veille d'une compétition serait plus agressif. La question est d'ailleurs revenue sur les terrains de football à l'occasion du Mondial 2014. Et pourtant plusieurs études scientifiques démontrent qu'au contraire, il n'existerait aucune corrélation entre la testostérone présente dans le sang et l'activité sexuelle. Par contre, une étude à prouvé que le niveau de testostérone évolue à l'inverse justement de celui de la cortisol, c'est-à-dire l'hormone du stress. Et comme se relaxer fait partie de la préparation du sportif...CQFD!

Aussi, faire l'amour ne diminuerait en rien l'énergie de l'athlète. D'ailleurs, celui qu'on nomme « le sport en chambre » n'entraîne jamais une dépense calorique à mettre KO un sportif. Les résultats de tests montrent que la puissance respiratoire, le pouls, l'endurance, la puissance, l'équilibre, ne sont en rien altérés par « cet effort ». Reste évidemment à trouver son rythme. Une nuit torride de galipettes équivaudrait à un gros manque de sommeil, ce qui est loin d'être préconisé évidemment avant la compétition. C'est même parfois dangereux. D'ailleurs, plus que la relation sexuelle en elle-même, ce qui pousse des entraîneurs à interdire cette activité durant un grand événement sportif, c'est surtout pour empêcher « leurs hommes » de passer des soirées entières à draguer dans les bars.

Et le mental dans tout cela?

Si certains croient dur comme fer que l'abstinence est la meilleure méthode pour être efficace, peut-être ne faut-il pas non plus les brusquer. Le mental jouant un rôle essentiel dans la performance sportive, il existe de grandes chances pour que cette croyance se matérialise. Par contre, le manque peut entraîner de la frustration et agir sur la concentration et l'humeur. Et puis, on le sait, le sexe libère de la dopamine, de la sérotonine, de l'ocytocine, la vasopressine, bref toutes ces hormones qui aident au bien-être, et à la relaxation. En somme, il suffit simplement de trouver son équilibre et d'être bien dans son corps avant le jour J.

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