Pour la Saint-Valentin, on révise ses baisers

Faire mieux que Clark

Si le baiser entre Vivien Leigh et Clark Gable, dans “Autant en emporte le vent” (1939), est resté dans la légende, l’actrice n’en a pas gardé un bon souvenir. “Rhett Butler” refoulait, en effet, du goulot  : la faute aux fausses dents. Pour la Saint-Valentin, on se brosse les dents.

Un baiser pour être le ‘King of the World’

Histoire de briser le mythe de “Titanic”, DiCaprio a déclaré qu’embrasser Kate Winslet, c’était comme embrasser un membre de la famille. Une info à ne pas dire au moment d’embrasser votre galante sur la proue d’un bateau, ça pourrait être mal pris.

Un baiser à l’envers

Spider-Man (Tobey Maguire) pendu la tête en bas sous la pluie, Kirsten Dunst lui enlève un bout de masque, juste de quoi y aventurer ses lèvres. Romantique et acrobatique. L’acteur raconte sa souffrance : l’eau s’engouffrait dans son nez et, en enlevant le masque, Dunst l’a quasiment étouffé. De votre côté, évitez d’étouffer votre dulcinée.

Un baiser qui dure?

En 1946, le baiser entre Cary Grant et Ingrid Bergman dans “Notorious” avait été vendu comme le plus long du cinéma avec ses 2 minutes 30, alors que Jane Wyman et Regis Tommey avaient déjà fait mieux en 1941 : 3 minutes 5. On garde tout de même en mémoire le baiser de “Notorious”, car c’est l’exemple type de l’astuce d’Alfred Hitchcock. Le Code de moralité Hays ne permettait à l’époque que trois secondes de baiser. Dans le film, ce qui ne pouvait être qu’un langoureux baiser s’est transformé en une suite de mordillements, caresses, murmures et petits baisers. Ferez-vous mieux que Cary et Ingrid ce 14 février ?

Un baiser mouillé

Mais dans le bon sens du terme. Entre George Peppard et Audrey Hepburn dans “Breakfast at Tiffany’s”. Ce genre de “rencontres de lèvres” est hautement probable dans nos contrées humides, donc sachez ne pas vous effrayer de quelques gouttes et profiter de l’instant en dégoulinant.