Une jeunesse vraiment sexuellement libérée?

La société occidentale d’aujourd’hui s’est autoproclamée sexuellement libérée. Mais en réalité, les jeunes semblent en être assez loin, à en croire Thérèse Hargot, sexologue. Entretien.

Laurence Dardenne

"Ce livre est un essai de société ", nous avertit d’emblée Thérèse Hargot, philosophe et sexologue intervenant notamment en milieu scolaire, qui vient de signer "Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque)", (Albin Michel, 16 €). " C’est un regard que je porte sur la société occidentale d’aujourd’hui qui s’est autoproclamée sexuellement libérée. Ce livre a pour objectif de dévoiler les nouvelles normes, les nouveaux diktats, les nouvelles contraintes qui existent dans nos sociétés soi-disant libérées. Et montrer que cette libération n’a peut-être pas toujours lieu d’être. Cet ouvrage a donc aussi pour but de dénoncer une certaine hypocrisie par rapport à ces sujets, dont la sexualité où l’on se voile souvent la face ."

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