"L'estime de soi est capitale pour affronter l'école"

C'est notre nouvelle chronique. Tous les 15 jours, la coach scolaire et parental Nathalie Vancrayenest va décrypter l'enfance, les enfants dans leur rapport entre eux, à l'école, à leur famille.

Nathalie Vancrayenest
"L'estime de soi est capitale pour affronter l'école"
©Getty iStock

C'est notre nouvelle chronique. Tous les 15 jours, la spécialiste Nathalie Vancrayenest va décrypter l'enfance; les enfants dans leur rapport entre eux, à l'école, à leur famille. Coach scolaire et parental, Nathalie Vancrayenest a développé des outils pour accompagner les enfants (en groupe à l'école ou en consultation individuelle) et leurs parents quand ça coince. "Le fil rouge de mon travail avec les enfants, quel que soit l'âge ou le problème, c'est l'estime de soi", remarque celle qui donne  régulièrement des ateliers sur le sujet.

Elle s'est aussi spécialisée dans le harcèlement scolaire. Et depuis des années, collecte les données, participe à des colloques, rencontre des psychologues sur le sujet pour avoir des réponses. "Je remarque que ces trois dernières années, il y a eu une vraie prise de conscience que l'école est bien plus qu'une grande machinerie à apprendre. On se rend compte dans le corps enseignant comme chez les parents qu'on y développe des relations sociales qui ont un impact évident sur le comportement des enfants et des adolescents. Le harcèlement scolaire est désormais nommé." Et quand il est nommé, il peut être détricoté " en quelques mois, l'enfant peut y faire face avec l'aide des parents et de professionnels", assure Nathalie Vancrayenest.
Les parents ne sont jamais neutres
Et les relations parents-enfants alors, c'est plus facile de nos jours ? Les parents sont-ils davantage à l'écoute ? "Cela dépend bien sûr des familles mais globalement, on ne peut pas être neutre par rapport à ses enfants. Si bien que quand un problème apparaît, on le lit selon sa propre grille de lecture... Et l'on peut être alors dans l'incompréhension", détaille la coach. Pour rétablir la communication et la fluidité des rapports, elle ne compte plus les interventions brèves qu'elle a pu mener auprès d'enfant qui ont entre 7 à 18 ou 19 ans ou avec des parents désemparés. "Et c'est très rare d'être en face d'un enfant totalement réfractaire à la parole quand on l'accueille dans la bienveillance. J'ai beaucoup de techniques et d'approches différentes à mon arc... car chez les enfants, il n'y a pas que la parole qui libère !"
Lisez la première chronique de Nathalie Vancrayenest ici.

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