Les clés pour s'approprier sa propre reconnaissance, "un besoin universel"
Patrick Collignon, coach d’épanouissement, donne des clés pour s’apporter sa propre reconnaissance et faire fi du regard des autres
Publié le 28-01-2017 à 15h59 - Mis à jour le 28-01-2017 à 16h10
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Patrick Collignon, coach d’épanouissement, donne des clés pour s’apporter sa propre reconnaissance et faire fi du regard des autres
Le besoin de reconnaissance est un besoin universel. "Il est constitutif à l’être humain", explique Patrick Collignon, coach d’épanouissement bruxellois et auteur du livre "enfin libre d’être moi".
Notre société et nos vies nous poussent à souffrir du manque de reconnaissance. "Je rencontre souvent des personnes avec des problèmes de reconnaissance de l’existence ou souffrant par le manque de reconnaissance de la valeur de ce qu’on fait et de ne pas recevoir le retour attendu."
Le livre qu’il a écrit est un ouvrage court. Il pousse les gens à se poser des questions et y répondre. "C’est un livre fait pour faire bouger les gens", dit-il. "Pour moi, le changement, ça se fait en trois phases. Un, prendre conscience que quelque chose cloche, d’une difficulté. Deux, changer de point de vue par rapport à cette difficulté. Trois, changer de comportement par rapport à cette difficulté."
Il livre trois conseils pour se sentir mieux :
"Il y a une phrase d’Oscar Wilde qui me plaît beaucoup : soyez vous-mêmes, tous les autres sont déjà pris ! Pour moi, il y a, dans la reconnaissance, deux pistes : d’une part, avoir sa quantité d’énergie de tous les jours dans les relations qu’on a. C’est de la reconnaissance interpersonnelle. Et le deuxième chantier, c’est s’apporter sa propre reconnaissance de manière à ne plus être dans le manque ou dans le besoin. Pour nourrir la première, il faut demander ce dont vous avez besoin et
Pour l’autoreconnaissance, il conseille de trouver la réponse à une question : "Quel était le héros de votre enfance (avant 10 ans) et quelle était sa principale qualité ? Moins la réponse est évidente, mieux c’est. Parce que cette qualité-là, c’est la vôtre. Vous l’avez depuis que vous l’avez perçue chez les autres. La deuxième chose, c’est vous rappeler de 5 qualités que vous avez. Se les avouer, se les dire en se regardant devant le miroir et puis, le dire à quelqu’un de confiance."
--> Enfin libre d’être moi, Besoin de reconnaissance et peur du regard de l’autre : j’ai passé le cap !, Patrick Collignon, Ed. Eyrolles.
