Quand faut-il changer de job ?

Parfois, se lever le matin est si difficile. Les journées au bureau semblent interminables et l’énergie ressentie lors des débuts a complètement disparu. Dans ces moments là, comment savoir si c’est passager ? La chronique de notre spécialiste en développement personnel et relationnel, Julie Arcoulin.

Julie Arcoulin
Quand faut-il changer de job ?
©Pexels

Il arrive que nous soyons lassés, fatigués, démotivés. Parfois, se lever le matin est si difficile. Les journées au bureau semblent interminables et l’énergie ressentie lors des débuts a complètement disparu.

Dans ces moments là, comment savoir si c’est passager ? Comment savoir s’il faut faire un virage 360° ou si quelques adaptations suffiront à faire passer la lassitude ? Cette semaine, c’est de cela que nous parlerons. Voici quelques pistes pour vous aider à y voir plus clair.

Manque de sens

C’est évidemment un élément essentiel à déterminer. Trouvez-vous encore du sens dans votre boulot ? Ce point est très important. Si la réponse est « oui », quelques ajustements suffiront sans doute pour vous redonner le peps perdu. Si la réponse est « non », il est temps de penser à changer.

Lorsque nous devons nous lever chaque matin pour aller travailler alors que ce que l’on fait n’a plus de sens, cela peut-être très fatigant. Si vous ne prenez pas garde, le burn-out ne tardera pas à frapper à votre porte. Fonctionner en automate, ça va un moment.

Si votre travail n’a pas/plus de sens, cela veut dire que vous êtes à côté de vos valeurs. En d’autres termes, à côté de vous-même. Donc, attention danger.

Prenez un moment pour vous recentrer sur vos valeurs, demandez-vous ce qui est vraiment important pour vous dans ce moment-ci de votre vie. Cela vous donnera des pistes pour ouvrir votre champ des possibles. Mais si vous devez retenir une chose de cette chronique, c’est que vous ne pouvez pas espérer être heureux au travail sans y trouver du sens.

Nouveaux challenges

Si vous avez répondu « oui » à la question du sens, peut-être qu’il vous suffit de nouveaux challenges. Si vous avez le sentiment d’avoir fait le tour de votre job, il est peut-être temps de vous en créer un nouveau. En partie en tout cas. Il n’est pas toujours obligatoire de jeter le bébé avec l’eau du bain. Avant de décider de postuler ailleurs, voyez ce qu’il est possible de changer là où vous êtes.

Si vous vous y sentez bien, si l’ambiance et les conditions de travail sont bonnes, si vous bénéficiez d’un certain confort et que cela continue à avoir du sens, mettez des choses en place pour faire bouger les choses. Il ne tient qu’à vous. N’attendez pas que votre boss remarque que vous vous ennuyez, dites-lui et proposez des pistes dans la foulée.

Est-ce que vous arrivez à mettre vos limites ?

Il arrive souvent, en atelier ou en consultation, qu’après un travail d’introspection et d’analyse, nous nous rendions compte qu’en fait, il s’agit d’un problème de limites. Vous avez cette tendance à accepter de faire tout ce qu’on vous demande ? Vous ne savez pas dire non ? Vous vous sentez débordé(e) et/ou dépassé(e) ? Vous en avez marre d’être le dindon de la farce ? Vous avez probablement un problème de limites.

Dans ce cas, pas la peine non plus de changer radicalement. En tout cas, pas avant d’avoir fait l’apprentissage qui vous permettra de formuler des « non » et, du coup, des vrais « oui ». Si vous ne réglez pas ce problème, cela recommencera dans votre nouvel emploi. La seule personne sur laquelle vous avez du pouvoir, c’est sur vous-même. Il y a peut-être quelques petites choses à faire avant de tout envoyer sur les roses.

Avez-vous une envie profonde ?

Souvent, vous savez ce que vous voulez. Vous avez un projet, une envie, un rêve d’enfant. La chose qui vous manque, c’est l’autorisation de vous lancer. Peut-être en avez-vous parlé à l’une ou l’autre personne qui vous ont découragé par leurs propres limites. La fidélité au clan peut aussi vous freiner. Vous savez, ce frein qui vous empêche de faire mieux que vos parents ou que les autres membres de votre famille ?

Il y a un nombre de freins illimités que vous pouvez vous mettre ou que vous laissez les autres vous mettre. Un petit nettoyage s’impose.

Quoiqu’il en soit, prenez la peine de vous écouter, de vous reconnecter à ces envies que vous aviez, ou à celles qui sont nées en cours de route. Ce serait dommage de vous priver du bonheur de la réalisation de votre rêve.

Rien n’est inscrit dans la pierre

Considérez que vous avez le droit de vous tromper. Vous n’êtes pas marié(e) à votre entreprise, vous n’êtes pas obligé(e) de travailler 45 ans dans le même poste, derrière le même bureau ou avec les mêmes collègues simplement parce que c’est à ça que votre formation vous a mené(e).

Il y a aujourd’hui un nombre incalculable de possibilités de reconversion. Il semblerait que la société comprenne qu’être heureux au travail est une part intégrante de la réalisation de soi. Vous n’avez donc plus d’excuses pour bouger.

Ne vous limitez pas à cause d’un diplôme ou de l’absence d’un diplôme. Tout est possible. Si vraiment vous pensez que votre rêve est inatteignable, interrogez-vous sur ce qui vous fait vibrer en pensant à ce rêve. Demandez-vous ce que cela vous aurait apporté de le réaliser, en quoi c’était important pour vous, quelles valeurs y sont associées,… Cela vous donnera des pistes pour envisager, peut-être d’autres possibilités. Toutes les vaches ne s’appellent pas Marguerite.

Et si c’était le moment d’oser ?

En fait, j’ai un scoop : il n’y a pas de bon moment. Le bon moment, c’est maintenant ! Alors, faites chaque jour un millimètre vers votre envie.

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