Les amis sont un gros facteur de stress chez les Belges

Une étude nationale sur le stress a été menée auprès de 1000 Belges représentatifs de la population. Ce qui en ressort, c'est que l'on se met très fort la pression à cause de nos amis.

Rédaction lifestyle
Les amis sont un gros facteur de stress chez les Belges
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Une étude nationale* sur le stress a été menée auprès de 1000 Belges représentatifs de la population. Ce qui en ressort, c'est que l'on se met très fort la pression à cause de nos amis.

La moitié des Belges s'imposent une pression supplémentaire par "devoir" de profiter au maximum de leur vie. Résultat selon cette enquête initiée par Omnivit, 61% ont le sentiment d’être surbookés en permanence. En fait, il y a plus de Belges qui, le vendredi soir, préféreraient "cocooner" dans leur fauteuil (47%) que passer une soirée entre amis (29%). Qu’est-ce qui les en empêche exactement ? La peur d'être jugé par leurs amis et sur les réseaux sociaux : les Belges qui utilisent les réseaux sociaux plus souvent que la moyenne ont plus souvent l'impression de manquer des moments ou des expériences à faire.

Nous sommes les propres acteurs de notre stress

Mais ce n'est pas tout, ces Belges stressés éprouvent en plus un sentiment de jalousie par rapport à la vie des autres et une envie de mettre davantage en scène leur propre vie. En résumé, le Belge est stressé par... ses amis ! Et cela peut aller loin : quatre Belges de moins de 35 ans sur dix (42%) affirment avoir peur de perdre des amis lorsqu'ils annulent un rendez-vous. Ce nombre est deux fois plus élevé que chez les plus de 55 ans (18%). Par ailleurs, la jeune génération a plus souvent le sentiment qu'elle ne pourra plus participer aux événements entre amis (40%).

Une soirée dans le canapé : le bonheur !

En conséquence 48% des Belges estiment que leur niveau de stress général est plutôt élevé mais plus de la moitié (53%) estiment qu'ils sont responsables de cette pression supplémentaire. Et ce sont les millenials et les plus de 55 ans qui éprouvent le plus de diffcultés avec cette pression sociale. Et pourtant quand ils lâchent prise et réfélchissent un peu plus avant au sens de la vie, pas moins de quatre personnes sur dix (39%) affirment éprouver régulièrement du plaisir à ne rien faire...

* Enquête en ligne réalisée par le bureau de recherche iVOX à la demande d’Omnivit entre le 23 août 2018 et le 3 septembre 2018 auprès de 1 000 Belges. L’enquête est un échantillon représentatif en termes de sexe, langue, âge et diplôme. La marge d'erreur maximale pour 1.000 Belges est de 3,02%.

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