"Pour une sexualité libre et responsable", il faut dépasser le tabou et en parler

Aimer à l’ULB, le planning familial bruxellois fête ses 50 ans. Depuis toujours il prône une liberté sexuelle responsable.

Justine Leupe
"Pour une sexualité libre et responsable", il faut dépasser le tabou et en parler

Aimer à l’ULB, le planning familial bruxellois fête ses 50 ans. Depuis toujours il prône une liberté sexuelle responsable.

"Pour une sexualité libre et responsable", c’est le slogan associé à Aimer à l’ULB depuis ses débuts en 1968. Son fondateur, le psychologue Marc Abramowicz a toujours travaillé sous ce leitmotiv. Aujourd’hui encore, cette phrase résonne entre les murs du planning familial situé sur le site du Solbosch de l’ULB. "On ne connaît pas la date exacte de ce slogan. Mais les années soixante correspondent à une période où la sexualité était encore tabou, quelque chose de honteux, où le religieux était fort présent et donc la sexualité n’était moralement pas acceptable. Le ‘libre’ vient de l’envie de libérer cette sexualité", explique Pascal Graulus, psychologue et animateur à Aimer à l’ULB. "Le ‘responsable’ arrive plus tard, avec l’épidémie du Sida dans les années quatre-vingt. Parce que libérer la sexualité c’est bien mais ça ne doit pas être quelque chose ‘juste pour s’éclater’. Il faut aussi insister sur les risques." À cette période de l’année où les soirées étudiantes battent encore leur plein, rappeler aux jeunes de ne pas prendre de risque est indispensable. C’est lors des moments festifs que cela est le plus vite arrivé. "La responsabilité est importante, que ce soit au niveau santé ou concernant les rapports de pouvoir comme le viol par exemple." Ces pratiques ont trop longtemps été occultées.

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