Ce sont les femmes qui dorment le moins bien (et elles l’acceptent)
De nombreuses différences dans le sommeil existent entre hommes et femmes.
- Publié le 07-04-2022 à 10h26
- Mis à jour le 08-04-2022 à 13h52
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Le sommeil est nécessaire à tous, et il aide particulièrement à booster l’immunité, surtout avec le retour de la grippe et des maladies ORL dues au temps frais de ces derniers jours.
Même si les femmes et les hommes ont les mêmes besoins de sommeil nocturne, entre 7 et 9 heures pour des adultes en bone santé, ils ne sont pas égaux quand ils dorment.
Au cours d’une nuit de sommeil normale, il est normal de passer par trois à cinq cycles qui durent de 70 à 120 minutes et sont constitués de stades de sommeil distincts. Il existe quatre stades de sommeil : le premier est le sommeil paradoxal et les trois autres forment le sommeil non paradoxal.
Mais l’architecture du sommeil varie entre les femmes et les hommes : les femmes accumulent plus de temps dans le sommeil profond (stade 3) et passent moins de temps dans le stade 1, qui est le sommeil le plus léger. Cette divergence commence généralement entre 30 et 40 ans.
Les hormones sont aussi un facteur important des différences de sommeil entre les hommes et les femmes. Les variations de la production hormonale dans la vie d’une femme peuvent créer des problèmes de sommeil : pensons au syndrome prémenstruel, à la grossesse. Enfin, les problèmes de sommeil sont très fréquents pendant la périménopause et la ménopause : ils touchent jusqu’à 85 % des femmes pendant cette période, indique la Sleep Foundation.
Résultat, les femmes sont nettement plus susceptibles que les hommes de recevoir un diagnostic d’insomnie. Leur risque d’insomnie au cours de leur vie est 40 % plus élevé ! De plus, ces insomnies sont plus complexes avec de multiples symptômes, alors que les hommes ne signalent généralement qu’un seul symptôme d’insomnie. En plus, les hommes ronflent davantage, ce qui peut nuire à la nuit de leur partenaire.
Et pourtant... 80 % des femmes disent accepter simplement le fait de mal dormir. Et qu’elles parviennent à s’en sortir lorsqu’elles ont sommeil pendant la journée… Le problème étant qu’elles développent plus rapidement une "dette de sommeil" après une période de mauvais sommeil. L’épuisement est aussi plus féminin.