Envie de nouveauté? Le Yoga wall, "c'est dur", mais "c'est chouette!"
Histoire de varier les plaisirs, le club bruxellois Aspria Arts-Loi vient de lancer un cours de Yoga Wall. Une découverte sympa et surprenante. Reportage
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- Publié le 17-06-2023 à 15h00
- Mis à jour le 06-07-2023 à 09h59
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Derrière la porte du tout nouveau tout beau Zen Studio de l’Aspria Arts-Loi, la file s’allonge ce dimanche matin. Ce qui a attisé la curiosité des membres ? La présentation d’une nouvelle pratique de yoga dans ce club bruxellois : le Yoga wall en l’occurrence.
“Déjà testé ?”, demande avec curiosité une jeune femme à un gaillard barbu qui lui répond un “oui” des plus laconique. “Et ?”, enchaîne-t-elle aussitôt, avide d’information. “C’est dur !” On se prépare donc à l’aventure, quelque peu rassuré toutefois par les membres qui, sortant du cours précédent, échangent leurs impressions sur cette nouvelle expérience. Entendre de l’un d’eux dire “c’était chouette” devrait être rassurant.
Pourtant, une fois entré dans l’espace dit Zen, l’endroit nous fait plutôt penser à une salle de torture, avec, sur deux murs, cette impressionnante enfilade de sangles. À quelle sauce allons-nous être dégustés ?

“Welcome. Relax. Sit”, intervient calmement Anna Baroni, professeur de yoga, qui enchaîne avec quelques explications sur les différents accessoires qui seront utilisés au cours de cette séance de Yoga wall : deux blocs ou briques, des sangles, ceintures, poignées…
“Open your mind. Your body. Explore and enjoy”, nous invite-t-elle. Allons-y.
Attachés par des sangles
Chacun choisit son niveau. Pas la peine de forcer. Attachés par les sangles, les poignées ou la ceinture, tantôt au niveau du bassin ou du ventre, tantôt par les mains, on s’essaie, dos ou face au mur, à des postures plus ou moins périlleuses, toujours intenses.
Les unes font travailler la colonne vertébrale, d’autres davantage les jambes, les bras, les abdos, l’ouverture des hanches… On prend de la hauteur. On fait l’oiseau. On se retrouve pendu par les cuisses, tête en bas à quelques dizaines de centimètres du sol.

“Le Yoga wall vient du grand maître Iyengar qui a amené le yoga dans le monde occidental et, en particulier, Hatha yoga, nous explique Anna Baroni. Iyengar était habitué à travailler avec toutes sortes de soutiens : des blocs, des couvertures, des chaises mais aussi des cordes attachées au mur avec de simples clous. À l’origine du Yoga wall, il y avait en effet simplement deux cordes fixes au mur, les unes en hauteur et deux autres à mi-hauteur. Pour éviter que les cordes soient trop coupantes, on amortissait le contact avec des couvertures. Aujourd’hui, le matériel est adapté.
L’objectif principal de cette pratique est de trouver l’alignement du corps pour qu’il puisse s’ouvrir en toute sécurité et gagner en amplitude. Ce yoga est accessible à tout le monde. On peut l’adapter à tous les niveaux. Un autre avantage de cette pratique est qu’elle amène au lâcher prise. Car pour se laisser aller tête en bas, en sécurité, soutenu par une sangle, c’est indispensable et magnifique !”
