Une école du sexe en Autriche? Un canular...

La première école du sexe au monde devait ouvrir ses portes le 14 décembre dernier en Autriche. Les projets d'AISOS (école internationale du sexe) étaient ambitieux: proposer cinq cours, 200 heures d'instruction, et une vie de plaisir. Malheureusement si vous étiez intéressés par ce parcours « scolaire » original, cette information n'était en fait qu'un canular.

Rédaction en ligne

La première école du sexe au monde devait ouvrir ses portes le 14 décembre dernier en Autriche. Les projets d'AISOS (école internationale du sexe) étaient ambitieux: proposer cinq cours, 200 heures d'instruction, et une vie de plaisir. Malheureusement si vous étiez intéressés par ce parcours « scolaire » original, cette information n'était en fait qu'un canular. Ylva-Maria Thompson, ancienne présentatrice suédoise d'une émission télé érotique devait prendre en charge cette école. La dame, âgée de 51 ans, a expliqué qu'elle avait simulé "du début à la fin", selon Le Figaro. Et on peut dire que l'annonce avait provoqué son petit émoi. Plus de 600 internautes s'étaient déjà inscrits sur le site de l'école et la vidéo de présentation a fait un carton. Alors pourquoi avoir lancé un tel canular?

L'AISOS est en réalité un coup monté par un groupe de jeunes industriels, The Birdbase”. L'objectif était d'alerter les Autrichiens sur la fragilité de leur système de retraite. Le rapport? "Si les politiques ne trouvent pas de solution pour nos retraites, notre seule chance sera d'avoir davantage d'enfants. Donc plus de sexe -avec plus d'enfants (...) Nous n'accepterons plus les beaux discours, précisent-ils encore. La politique ne doit plus être comme notre école du sexe: beaucoup de bruit pour rien, un joli emballage, mais rien derrière", expliquent-t-ils dans un communiqué.

Ce groupe d'activistes n'en est pas à son premier “coup de pub”. Ces jeunes avaient distribués une édition du “Château” de Kafka criblée de fautes de français dans plusieurs écoles autrichiennes. Par cette action, ils ont voulu dénoncer la mauvaise qualité de l'enseignement en Autriche.


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