Quand le compte Twitter de Wouter Beke est "piraté" par... sa propre fille
Les twittos abonnés aux messages du président du CD&V ont été surpris ce mardi matin. Car après "Kim aime Sander", d'autres publications déroutantes ont suivi. Wouter Beke s'est expliqué sur le réseau social.
Publié le 20-10-2015 à 08h41 - Mis à jour le 20-10-2015 à 11h56
:focal(465x240:475x230)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/7HWONUOTCVDSZCHXTQWVVVZHKU.jpg)
Les twittos abonnés aux messages du président du CD&V ont été surpris ce mardi matin. Car après "Kim aime Sander", d'autres publications déroutantes ont suivi : "les tartines sont barbantes, je veux des chips et des bonbons!!!!!!!", une photo d'un chien dans les toilettes ou encore "je DÉTESTE l'école" accompagné de smileys plutôt explicites... Chacun entraînant moult retweets et favoris.
Un petit quart d'heure après le premier tweet, Wouter Beke s'est expliqué sur le réseau social. "Mes excuses, chers followers. Apparemment, ma fille (9 ans) est partie avec mon smartphone". Il n'en est finalement rien puisque tout était orchestré pour faire la promotion du rôle parental dans l'éducation et l'utilisation des réseaux sociaux par les enfants.
Les organisations derrière le site Opvoedingslijn.be ont utilisé le président du CD&V pour attirer l'attention du public sur cette ligne d'information et de conseils pour parents et éducateurs, indique sa directrice Ilse De Block. Les (grands-)parents et les éducateurs peuvent contacter Opvoedingslijn.be par téléphone ou par mail pour poser des questions sur l'éducation des enfants. "Elever des enfants n'est pas tout rose et violette. Il est illusoire de vouloir être des parents parfaits. Cela ne fait que mettre la pression sur les épaules des parents et de l'enfant", souligne Mme De Block.
Il ressort de son rapport 2014 que le service a été consulté 1.770 fois en un an. "Les questions sur l'utilisation d'internet par les enfants sont en augmentation. Mais la plupart des parents nous contactent avec des questions sur la relation parents-enfant", poursuit la directrice.