Etats-Unis: "Swatter", la dernière mode des hackers nord-américains
La technique consiste en l'envoi d'une brigade d'intervention de la police (le SWAT) chez les victimes des hackers.
Publié le 01-12-2015 à 10h10
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La technique consiste en l'envoi d'une brigade d'intervention de la police (le SWAT) chez les victimes des hackers.
Tout commence comme un piratage standard. Sur internet, le hacker cible tout d'abord sa victime puis commence à lui mener la vie dure par le biais de menaces sur les réseaux sociaux, de piratages de pages personnelles (site internet, comptes Facebook, Twitter, Linkedin etc.) ou encore en publiant les noms, adresses et données personnelles des individus harcelés. Par après, les pirates passent à la vitesse supérieure en contactant les services de police prétextant, par exemple, une prise d'otages en cours ou un meurtre.
Comme le rapporte l'hebdomadaire français Courrier International, les cibles de ces attaques ne sont pas choisies au hasard. En effet, on retrouve régulièrement dans la liste des victimes des militants, des politiciens, des célébrités (Rihanna et Justin Timberlake ont déjà eu le tour), des journalistes etc. The New York Times Magazine note que le phénomène touche de plus en plus de personnes et que le "swatting" est, en quelque sorte, devenu le stade ultime du harcèlement en ligne dans la mesure où il devient plus que réel.
Au Canada, un hacker mineur a écopé de seize mois de prison ferme pour avoir mené une série d'attaques de ce type. Le magazine américain relève qu'il est assez difficile et rare de mettre la main sur un hacker puisqu'il a l'habitude d'effacer ses traces derrrière lui. Malheureusement, cette mode de mauvais goût risque de durer puisqu'il suffit que le hacker passe un seul coup de téléphone pour faire vivre un calvaire à sa proie...