"Ce n'est pas parce qu'on force les gens à sourire qu'ils deviennent heureux"

Jacques Besnard
"Ce n'est pas parce qu'on force les gens à sourire qu'ils deviennent heureux"
©D.R.

Le bonheur (apparemment), ça se travaille. C'est en tout cas l'adage des adeptes de la psychologie positive née aux Etats-Unis et qui a envahi le globe. On ne compte plus les livres, les applications sur le développement personnel et les coachs qui vont avec. Leurs conseils ? Tirer profit des situations compliquées, faire fi des émotions négatives, avoir le sourire... Autant de clés qui devraient mener tout un chacun au bonheur. Ce n'est pas l'avis du docteur en psychologie Edgar Cabanas qui vient de publier avec la sociologue Eva Illouz l'ouvrage Happycratie - Comment l'industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies. Dans cet essai, les deux chercheurs critiquent la méthodologie de cette "science du bonheur" qui boosterait dans certains cas, aussi, l'anxiété, le narcissisme et l'individualisme. Edgar Cabanas est l'Invité du samedi de LaLibre.be.

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