Vélo électrique : en hiver, il faut ménager sa monture pour plus d’autonomie

Si la période hivernale n’est pas la plus adaptée pour la pratique du vélo électrique, quelques gestes simples peuvent apporter une tranquillité pour accomplir vos déplacements.

Eric Guidicelli
Group,Of,Unknow,School,Children,Tray,To,Go,Home,On
©Shutterstock

En période hivernale, on le sait, les batteries de nos vélos électriques sont soumises à rudes épreuves. Les températures négatives entraînent une baisse de l’autonomie qui peut parfois jouer de mauvais tours. Afin de permettre à tout un chacun de regagner ses pénates, quelques conseils sont à prendre en compte.

Avant tout, et c’est purement mécanique, la pression des pneus joue un grand rôle dans l’économie d’énergie. La logique l’emporte. Quand le contact avec la route est moindre, alors les efforts déployés par le cycliste ou son moteur sont plus faibles. On n’est pas toujours attentif à cet élément qui clairement apporte non seulement du confort et de la sécurité dans la manière de conduire son engin, mais aussi une vraie économie de batterie dans le cadre des vélos électriques.

Évoluer à vélo dans des températures négatives impose aussi d’avoir une bonne gestion des modes d’assistance. Il ne faut pas hésiter à couper l’assistance électrique dans les portions de descente et de toujours adapter son assistance au parcours. Si en été, il n’est pas utile d’économiser l’énergie de son vélo, en hiver et par des températures qui avoisinent les moins dix degrés, cela peut rapidement tourner à la galère sur les derniers kilomètres. Parfois avoir un bon contrôle de son assistance, de la vitesse à laquelle on évolue et de l’effort musculaire à fournir peut se révéler payant pour finir sans encombre son itinéraire. La charge imposée au vélo est aussi un élément important pour définir son autonomie. Rien de tel que de bien connaître son vélo. Quand un fabricant annonce 80 kilomètres d’autonomie, c’est pour un utilisateur de 60 kg et avec une batterie de 450 Wh. Si le cycliste pèse 100 kg alors l’autonomie passe à 50 ou 60 km. Avec l’hiver, cela peut descendre à 40 ou 30 kilomètres.

Il y a aussi, et cela ne dépend pas du cycliste, l’entretien de son vélo électrique. À chaque utilisation de votre VAE, surtout s’il est parqué en rue par grand froid, il ne faut pas oublier d’enlever la batterie pour la protéger du froid. Idem à la maison. Mieux vaut une batterie dans un endroit avec une température autour de 20 degrés que dans un garage sans chauffage ou la température s’approche du zéro. À la fin de la charge, il est mieux de débrancher le chargeur de la batterie et attendre un quart d’heure avant de mettre en marche le vélo. La batterie a une durée de vie plus longue si avec des gestes simples on lui laisse le temps de bien gérer ses cellules.

Concernant l’entretien chez le marchand de cycle, il est conseillé de le faire une fois par an. Ou tous les 2000 kilomètres suivant votre usage. Le spécialiste remettra votre moteur au mieux de sa forme, ainsi que la transmission. Le pédalage sera à nouveau le plus efficient possible et votre dépense en énergie sera plus faible.

Avec tous ces conseils, votre vélo sera au top de sa forme et le cycliste que vous êtes pourra parcourir les pistes cyclables sans aucune retenue malgré le froid en cette période hivernale. Le printemps sera encore plus enchanteur avec un vélo qui grâce à un entretien régulier ne connaîtra pas la panne.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...