100 ans plus tard, le soutien-gorge fait toujours débat

Il est si petit, caché sous nos vêtements et pourtant, il passionne, fait débat et divise. Le soutien-gorge est loin d’être innocent avec son histoire fascinante et son rôle de symbole controversé.

Mathieu Wivine
Photo of attractive shocked lady bright lipstick arms hold unbel

Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, qu'on l'enlève avec plaisir à la fin de la journée ou qu'on l'ait relégué au fond du placard, le soutien-gorge déchaîne les passions depuis longtemps. Son histoire, c'est avant tout celle du rapport au corps des femmes dans une société patriarcale, de l'esthétique mais aussi celle du confort. "Dès l'Antiquité, où la nudité n'est pas un problème, on voit apparaître l'ancêtre du soutien-gorge, le strophium, qu'on observe déjà chez les Romains sur les fresques de Pompéi, explique Sandrine Counson, historienne de l'art spécialisée dans l'histoire du vêtement, enseignant à l'Helmo (Haute école libre mosane). Ce sont des bandes serrées autour de la poitrine, probablement pour une question de soutien dans le mouvement chez les travailleuses et peut-être d'élégance chez les femmes de la haute société."

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...