Bientôt la rentrée : laissez tomber les to-do lists décourageantes pour les did lists !
Ou une “not-to-do list", des concepts qui ne vont pas générer du stress ni décupler la charge mentale.
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- Publié le 22-08-2023 à 08h33
- Mis à jour le 22-08-2023 à 08h34
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Tout le monde s’est lancé un jour ou l’autre dans une to-do list, histoire de mettre un peu d’ordre dans ses idées, dans son boulot, dans sa maison, dans ses amours ! Les plus : la satisfaction de cocher les actions qui ne sont plus à faire ; les coucher sur le papier pour libérer son esprit, savoir où l’on en est et avoir une vision d’ensemble des tâches. Les moins : la plupart du temps, on sous-estime le temps que va prendre tel ou tel travail, et l’on écrit cette liste dans l’ordre où “ça vient”, sans prioriser. Ces longues listes, au lieu d’aider, vont devenir un éléphant au milieu du couloir : on ne voit que ça mais on ne sait pas comment l’évacuer. Ce sentiment d’impuissance et de découragement va alors alourdir la charge mentale et le stress.
C’est là qu’entre en jeu la did list qui axe sur ce qui a été accompli dans la journée ou la semaine et non sur ce qu’il reste à faire. Au lieu de barrer (ou justement de ne pas cocher !) les missions imparties, on prend plaisir à coucher sur le papier tout ce qu’on a réussi à abattre au cours de la journée ou de la semaine, de la tâche la plus insignifiante à celle qui nous aura demandé plusieurs heures de concentration d’affilée.
Un concept bénéfique qui permet de se rendre compte et se féliciter soi-même pour tout ce travail réalisé. “C’est vraiment une expérience positive qui pourra redonner un coup de boost au moral et mieux estimer les rythmes de nos journées et notre efficacité “, explique la psychiatre Aurélia Schneider, autrice de l’ouvrage “La charge mentale des femmes…. et celle des hommes”, paru aux Éditions Larousse.
Dans la même veine, un autre concept gagne du terrain : celui de la not-to do list, soit la liste de tout ce que l’on ne doit pas faire ! Objectif : identifier nos freins, nos distractions, tout ce qui est chronophage au quotidien ou qui contribue à accroître notre charge mentale. Dresser une liste “à ne pas faire” va permettre de se rendre compte en live de ce qui coince.
Trop” simples”, pensez-vous ? Pourtant ces routines favorisent les réponses cérébrales et hormonales positives plutôt que d’activer les réponses d’alerte qui provoquent un stress qui deviendra toxique. Entre le travail, les tâches ménagères et familiales va en plus s’ajouter très vite… la rentrée.