Crise d’ado : que faire pour venir à bout de l’âge ingrat ?
Votre adolescent vous en fait voir de toutes les couleurs à la maison ? Ces quelques conseils devraient vous aider à rester zen.
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- Publié le 09-09-2023 à 21h18
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Ça y est, votre enfant n’en est plus un. Tout doucement, il se dirige vers l’âge adulte, mais avant d’en arriver là, il doit traverser une étape redoutée par bon nombre de parents : la crise d’ado. Entre l’âge de 13 et 18 ans, tous les enfants connaissent une métamorphose physique et psychologique, un bouleversement majeur de l’adolescence. Mue de la voix, pilosité, changements de personnalité, découvertes de nouveaux désirs, envie de s’émanciper… Vos bouts de chou changent. Parfois, ils deviennent rebelles, et dans d’autres cas, ils sont à l’inverse plus effacés et repliés. La personnalité des ados conditionne des réactions différentes face à l’angoisse que peut représenter pour eux le fait de devenir adulte. Une période qui peut également se révéler difficile à vivre pour les parents, qui ne savent plus sur quel pied danser et ont peur de ne pas toujours réagir de la meilleure manière. S’il n’y a pas de formule miracle, il existe néanmoins quelques conseils à suivre pour traverser cette étape de la vie de vos enfants sans embûche.
Être doux et ferme à la fois
Il est important d’interdire certains comportements à votre adolescent, si vous jugez qu’il est trop jeune pour une situation en particulier ou s’il risque à vos yeux de se mettre en danger. Peu importent les supplications, tenez bon et restez fermes si vous souhaitez conserver votre autorité et le respect qu’il a pour vous. Tant pis si vous devez passer pour un dinosaure… Être parent, c’est parfois accepter de devoir avoir le mauvais rôle. Les adolescents ont la critique facile, c’est connu, construisez-vous une armure et souvenez-vous que vous agissez dans le bien de votre enfant. Néanmoins, n’oubliez pas qu’il traverse une période difficile et a besoin de votre attention, de votre soutien et de votre amour. Même s’il a fait une grosse bêtise et se montre distant, ne le réduisez pas à son acte et essayez de faire preuve de compassion. Vous êtes passés par-là avant lui, souvenez-vous ! C’est un travail de juste équilibre.
Respecter son intimité
S’il est clair que vous devez fixer des règles claires à la maison, il n’est pas question d’en faire trop non plus en essayant de contrôler tous les aspects de la vie de votre enfant. Vous risqueriez de devoir faire face à une rébellion explosive. Il est important qu’il jouisse d’une intimité, plus particulièrement pour les sujets plus tabous à ses yeux, comme l’amour et la sexualité. Obliger votre fille par exemple à parler de ses relations ou l’emmener de force chez un gynécologue est tout sauf une bonne idée. Même si vous essayez de bien agir, dans ce cas de figure vous risqueriez de vous éloigner un peu plus de votre enfant. Faites-lui comprendre que vous êtes à l’écoute et laissez-le venir vers vous, même si cela doit se faire petit à petit… Restez en cohérence avec sa réalité et adaptez-vous si nécessaire. Être un bon parent demande une remise en question permanente et surtout une bonne dose de patience.
Renoncer à être parfait
Bien gérer la crise d’adolescence, c’est aussi reconnaître que l’on a le droit d’être démuni. Être un parent parfait c’est impossible et nous avons tous le droit à l’erreur. Si vous avez l’impression d’avoir été trop strict ou de ne pas avoir eu les paroles qu’il fallait, n’ayez pas peur de faire votre mea culpa. En faisant preuve de franchise avec votre ado, vous renforcerez la confiance qu’il a en vous et le ferez se sentir plus à l’aise durant cette période inconfortable. N’oubliez pas que seulement 20 % des adolescents traversent une crise compliquée.