Cette mannequin jugée trop grosse encourage les femmes à s'accepter telles qu'elles sont
Elle a eu marre de "perdre du temps à faire régime" et a préféré ne plus s'occuper de son poids.
- Publié le 15-03-2018 à 19h46
- Mis à jour le 15-03-2018 à 20h31
:focal(465x240:475x230)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/KWVUMYLCJBEKJO3LYDCXKJ3QDY.jpg)
Elle a eu marre de "perdre du temps à faire régime" et a préféré ne plus s'occuper de son poids.
Bridget Malcolm est une mannequin australienne connue pour avoir posé pour Ralph Lauren ou encore Topshop. Elle a également défilé pour la marque de lingerie Victoria's Secret et été "Playmate du mois" en janvier 2017. Si à 26 ans elle peut se vanter d'avoir une jolie carrière comme top, ces années n'ont pas toujours été faciles. En effet, la jeune femme a dû lutter en permanence contre son corps pour rester la plus mince possible et décrocher les contrats.
Aujourd'hui, sur son compte Instagram, Bridget explique avoir décidé de s'accepter comme elle était. Pour ce faire, elle a posté une photo d'elle dans un précédent shooting photo. Un shooting durant lequel le photographe lui a dit qu'elle avait quelques kilos en trop.
"Cette fille n'est pas grosse. Je me souviens quand cette photo a été prise. On m'a dit que j'avais besoin de perdre du poids. Ce n'était pas la première fois et ce n'était pas la dernière. C'est toujours drôle d'agir comme si on était sûre de soi et contente en maillot alors que tu es en pleine guerre contre ton corps", explique-t-elle en légende.
Comment elle a fait la paix avec son corps
Dans un article de son blog, elle raconte "le chemin qu'elle a dû parcourir pour s'accepter telle qu'elle était". "En août dernier, je me suis fait une promesse. Il était temps de faire la paix avec mon corps. J'ai jeté tous mes mètres rubans et mes balances. J'ai jeté tous les vêtements que je mettais quand j'étais à ma taille la plus mince. J'ai supprimé tous les selfies de moi à la gym de mon compte Instagram. Je ne voulais plus aucun point de référence. Je voulais juste arrêter de me regarder dans un miroir et de me dire 'tu es trop grosse' ou 'tu n'en fais pas assez'. C'était facile à dire, moins à faire. J'essayais d'effacer 12 ans où on m'a dit que je devais perdre plus de poids ou me tonifier".
"J'ai continué à manger sain, parce que j'adore ça, mais j'ai arrêté de sauter des repas ou de manger trop peu. La gym est devenue un moyen de me rendre plus forte, pas un moyen de me diminuer. J'étais en train de donner une chance à mon corps et à mon cerveau d'être sur le même pied d'égalité pour une fois. "
"Je me sens enfin libre"
Durant ce laps de temps, la mannequin explique qu'elle a eu beaucoup de mal à changer complètement ses habitudes. Très souvent, elle culpabilisait de ne pas s'entraîner assez ou de manger trop. "C'était comme faire deux pas en avant et quatre en arrière".
En parlant avec une personne qui la connaissait depuis ses 21 ans et qui l'a vue dans ses premiers défilés, la mannequin a fini par réaliser qu'elle accordait beaucoup trop d'importance à son corps. "A partir de ce moment-là, j'ai pris une décision. Si j'avais besoin de me regarder dans le miroir, je lisais un livre à la place. Quand je commandais des plats, je commandais ce que j'avais vraiment envie de manger. (...) La vie est trop courte pour se concentrer sur l'extérieur. Le temps passé à s'inquiéter de son poids, c'est du temps perdu. Il y a tellement de choses dont on pourrait s'occuper plutôt que s'occuper de son poids. (...) Je n'ai jamais réalisé combien de temps je passais à faire régime. Aujourd'hui, je me sens libre, c'est un sentiment fantastique. J'aurais voulu m'en rendre compte plus tôt mais mieux vaut tard que jamais."
En partageant son histoire, elle espère inspirer d'autres femmes et hommes à s'accepter tels qu'ils sont. Faire régime n'est bien sûr pas interdit, à condition de le faire pour soi et pour se sentir mieux, non pour le regard des autres. Elle rappelle combien il est important d'aimer son corps et de se sentir bien avec.
Un joli message body positive comme on les aime.