"J.LO? Mon pire souvenir!” : Laurien Decibel a été déçue de son expérience de danseuse aux côtés de la star américaine

La coach de “The Dancer”, divertissement qui cartonne actuellement sur La Une, revient sur son parcours professionnel et sur les épreuves qu’elle a dû surmonter.

Aurélie Parisi
Laurien Decibel fait partie des trois coachs de "The Dancer Belgique" aux côtés d'Aurel Zola et d'Augustin Galiana.
Laurien Decibel fait partie des trois coachs de "The Dancer Belgique" aux côtés d'Aurel Zola et d'Augustin Galiana.

Il suffit qu’elle agite son exceptionnelle crinière blonde pour partager son coup de coeur avec le public de The Dancer. Danseuse professionnelle vivant entre Bruxelles et Los Angeles mais originaire de Vilvoorde, Laurien Decibel fait partie des coachs de la nouvelle émission de danse qui fait actuellement un carton sur La Une – avec 283.876 téléspectateurs, mardi dernier, The Dancer est leader des audiences de prime time – avec Aurel Zola et Agustin Galiana.

Également membre du jury de The Dancer Flandres, diffusé sur la VRT, la pétillante danseuse souligne les quelques différences que comportent les deux versions du divertissement. “Du côté flamand, il y a beaucoup plus de contemporain, de jazz et de classique. À la RTBF, on retrouve davantage de danse urbaine. C’est un peu étonnant mais c’est chouette pour moi parce que c’est la discipline que je pratique le plus”, explique-t-elle entre deux enregistrements.

Qu’est ce qui vous a motivé à rejoindre cette aventure ?

Je suis partie tenter ma chance aux États-Unis il y a des années mais je reviens souvent en Belgique parce que ce pays fait partie de moi. L’expérience que j’ai acquise à l’étranger fait qu’aujourd’hui, on me respecte davantage. Mes connaissances sont demandées et j’aime pouvoir aider des jeunes qui veulent se lancer.

Connaissiez-vous Aurel Zola et Agustin Galiana, les autres coachs de The Dancer ?

J’ai pris quelques cours avec Aurel lorsque j’ai commencé la danse à Bruxelles. Je l’ai recroisé ensuite sur plusieurs jobs. On a dansé ensemble pour différents artistes. Puis, il a pris un autre chemin que moi. Il a créé sa propre compagnie. Par contre, je ne connaissais pas du tout Agustin et ça a été mon vrai coup de cœur dans The Dancer. Dès la première rencontre, je savais que ça allait super bien se passer entre nous.

Que recherchez-vous chez les candidats de l’émission ?

Je ne recherche pas simplement la technique ou des pas de danse précis. Je me concentre davantage sur l’émotion transmise par le langage corporel. On voit vite les gens qui dansent avec passion.

Votre objectif est-il d’emmener un de vos candidats jusqu’à la victoire ?

Je fais de mon mieux pour les coacher mais j’ai envie de dire : “Que le meilleur gagne !” Si le gagnant est dans mon équipe, tant mieux. Si pas, ce n’est pas grave.

Dans cette saison de The Dancer, avez-vous vu des candidats qui pourraient connaître une carrière professionnelle comme la vôtre ?

Oui, absolument. En finale, il y aura certainement des candidats de tous les âges et de tous les horizons mais ils ont tous le niveau pour faire une carrière commerciale selon moi.

Quand votre passion pour la danse est-elle née ?

J’ai commencé sur le tard. Petite, je faisais de la danse classique mais pas à un haut niveau. Ensuite, je copiais les chorégraphies qui passaient dans les clips sur MTV ! (rires) C’est vraiment à 17 ans, lorsque j’ai passé ma première audition totalement par hasard que ma carrière a été lancée. Et ce parce que j’ai été repérée par le chorégraphe Bruce Blanchard. J’ai commencé à travailler en Belgique en tant que danseuse ce qui était étonnant parce que pendant longtemps c’était la boxe que je pratiquais !

Depuis des années, vous vivez donc entre la Belgique et Los Angeles.

Je me suis installée à Los Angeles, il y a huit ans. Et depuis, je fais les allers-retours. Je reviens quand j’ai du boulot en Belgique et je repars aux États-Unis lorsque j’ai des auditions ou pour donner des cours de danse.”

Vous avez dansé aux côtés des plus grandes stars américaines. Quel est votre meilleur souvenir ?

Dua Lipa reste la personnalité américaine la plus gentille et la plus agréable avec laquelle j’ai pu travailler. Elle s’occupait beaucoup de ses danseurs. Elle prenait soin de nous.

Et au contraire, laquelle d’entre elles vous laisse le souvenir le plus amer ?

Jennifer Lopez, sans hésiter. Elle n’était vraiment pas gentille. Pas forcément envers moi mais envers tous les danseurs. Je pense qu’elle était de mauvaise humeur ce jour-là et ça s’est répercuté sur nous. Quand on danse beaucoup pour les stars, on comprend un peu plus la vie stressante qu’elles peuvent avoir. Donc, je peux comprendre qu’elle était dans une mauvaise journée. Mais bon, j’avoue que j’étais un peu déçue parce que je voulais danser pour elle depuis mon plus jeune âge. Je m’attendais donc à autre chose. Et aussi, elle était peu présente par rapport à Dua Lipa.

”Dans un ou deux ans, j’arrête !”

Réussir à se frayer une place en tant que danseuse auprès des plus grandes stars internationales, c’est le fruit d’un travail soutenu. Ce n’est pas Laurien Decibel qui dira le contraire. Si elle a réussi à percer aux États-Unis, c’est parce qu’elle n’a pas compté les heures. “Construire une carrière comme la mienne demande énormément de travail. J’ai pris beaucoup de cours de danse, de tous les styles. Mais, j’ai également parlé avec beaucoup de gens. J’ai cherché les meilleures chorégraphes, les meilleures scènes”, explique la danseuse professionnelle qui a dû sortir son épingle du jeu dans un marché très concurrentiel. “Aux auditions belges, il y a quelques dizaines de candidats. À Los Angeles, plus de 500 filles passent le casting pour avoir une seule place pour compléter une équipe de cinq danseurs. Il y a donc moins de chance d’y parvenir et sans surprise, beaucoup de compétition. C’est beaucoup de stress.” Elle poursuit : “En plus, c’est à Los Angeles que se retrouvent les plus grands danseurs. Il y a donc des professionnels du monde entier qui viennent tenter leur chance. Il y a aussi ceux qui sont nés à Los Angeles, qui s’entraînent depuis petits parce que les parents investissent dans leur carrière. Bref, de la concurrence, il y en a et pas qu’un peu !

Et cette concurrence s’accentue avec l’âge. “Une danseuse de 34 ans comme moi est presque à la fin de sa carrière, confie Laurien Decibel. Je sens que mon corps tient moins bien la cadence et surtout, je me retrouve de plus en plus en décalage avec d’autres filles âgées de 19 à 21 ans qui viennent auditionner. Je me rends compte que je pourrais être leur mère ! (rire) Dans un ou deux ans, j’arrêterai certainement ma carrière de danseuse professionnelle mais je resterai toujours dans le milieu, notamment en tant que coach sportif.

La coach de The Dancer continue toutefois espérer danser un jour avec Beyoncé, la raison pour laquelle elle s’est envolée pour Los Angeles.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...