Amal Clooney devient "docteur honoris causa" de la KU Leuven
La célèbre Libano-Britannique était de passage à Courtrai ce jeudi, pour être élevée au rang de docteur honoris causa de la KU Leuven.
Publié le 23-03-2023 à 19h12 - Mis à jour le 23-03-2023 à 18h48
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Il suffit de faire le test. Cherchez les dernières actualités qui lui sont relatives dans un moteur de recherche, et vous ne trouverez presque que des articles issus des rubriques people, qui ne la définissent qu'à travers son état d'épouse de George Clooney. Or, à l'en croire, c'est tout ce qu'elle déteste. Amal Clooney, 45 ans, née Alamuddin, est avant tout une avocate reconnue, une pointure du droit international. Cette attention du public pour le couple qu'elle forme avec l'une des plus grandes stars hollywoodiennes peut, reconnaît-elle néanmoins, être un atout pour les causes qu'elle défend. "Je pense que cela aide à mettre en lumière ce qui est important", arguait-elle dans une interview donnée après que le magazine Time l'a désignée comme l'une des femmes de l'année 2022.
C'est dans ce cadre que la KU Leuven l'a élevée, ce jeudi, au rang de docteur honoris causa, pour son "son engagement en tant qu'universitaire, avocate et grande militante des droits de l'homme", fait valoir le professeur Gleider Hernández, promoteur de ce doctorat honorifique. Un éloge que ne dément pas son prestigieux parcours. Diplômée d'Oxford et de l'université de New York, la Libano-Britannique d'origine druze a ainsi été, entre autres, conseillère spéciale pour le conflit soudanais au Darfour à la Cour pénale internationale en 2018. Elle s'est également fait remarquer pour avoir représenté Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, lors de sa procédure d'extradition de Suède, défendu l'ex-Première ministre ukrainienne Yulia Tymoshenko et conseillé Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations unies. Elle a aussi attaqué Daech en justice pour défendre Nadia Murad, une activiste yézidie torturée par l'État islamique. Enfin, elle a fondé en 2016 avec son mari la Clooney Foundation for Justice dont l'objet est d'aider "les survivants des violations des droits humains".
Ses combats sont "une source d'inspiration pour nous tous", allègue Ingrid Boone, professeure de droit sur le campus de Courtrai de la KU Leuven, là où la cérémonie a eu lieu, à sa demande sans prise de vue et devant un auditoire privé de téléphones portables. Histoire d'échapper, autant que possible, à une surmédiatisation qu'elle jugerait déplacée.