Angèle revient sur la photo publiée par Playboy sans son consentement

La chanteuse belge était l’invitée de Laurent Delahousse dans l’émission “20h30 le dimanche” sur France 2 et s’est exprimée sur la Une de Playboy pour laquelle elle avait posé au moment où sa carrière décollait.

La fondation KickCancer et la chanteuse Angèle ont présenté lundi en fin de matinée, dans l'école primaire du groupe Tenbosch à Ixelles, la deuxième édition de la course Run to Kick au bénéfice de la recherche pour les enfants atteints d'un cancer.
La chanteuse belge était l’invitée de Laurent Delahousse dans l’émission “20h30 le dimanche” sur France 2 et s’est exprimée sur la Une de Playboy pour laquelle elle avait posé au moment où sa carrière décollait. ©cameriere ennio

À l’époque, la jeune femme connue pour son féminisme engagé est séduite par le projet et souhaite véhiculer un message différent de ce à quoi le magazine est habitué. “La journaliste m’appelle et m’explique que la femme ne sera plus vue comme un objet, ça me paraissait assez chouette”, confie Angèle.

Voici quelle parole regrette Angèle dans son titre “Balance ton quoi” : “C’était insouciant”

Mais les choses n’ont pas tourné comme la chanteuse l’espérait et sa parole n’a pas été écoutée. “Il y avait une photo où je tenais deux légumes devant mes seins. On s’était dit : 'Cette photo, ne la sortons pas'. Mais la journaliste voit les photos avec les poivrons, et dit qu’elle est cool. Mais je lui dis : 'Non, celle-là, elle ne fait pas partie de la sélection', et voilà que la photo se retrouve, sans mon consentement, dans Playboy.”

La chanteuse explique qu’elle a été profondément marquée par cette expérience et l’a fait devenir très prudente sur la préservation de son image. “Ça a été une douche froide, qui a fait de moi une personne très, très soucieuse de contrôler toute mon image. Je ne voulais rien laisser passer, je ne faisais confiance à personne”, a-t-elle expliqué. “J’ai un rapport très changeant avec les réseaux sociaux. Je suis à la fois très soucieuse de ne pas donner trop de moi, et en même temps, je suis là en train de répondre à une interview où je me livre à fond… Parfois, je suis rattrapée par mon besoin aussi de me rassurer. Et de me dire en fait, j’ai envie de mettre des photos de moi parce que ça me fait plaisir. Il faut bien imaginer qu’au plus je poste des photos de moi, moins je suis bien”, explique-t-elle. Elle confie aussi s’être sentie très mal suite à cette trahison : “Je me sens utilisée, je me sens sexualisée à mon insu, je passe des journées à pleurer chez moi en me disant que je me suis fait avoir et que j’ai été bête”.

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