Nos vacances d’été s’inscrivent plus que jamais en pointillé. Un grand tour-opérateur belge vient d’annuler un quart de ses vols durant les mois de juillet et août. Plus de 100 000 Belges se retrouvent le bec dans l’eau et doivent envisager une autre destination. Si la côte belge et les Ardennes vont sans doute faire le plein, il suffit parfois de franchir la frontière pour être totalement dépaysé.
Le Luxembourg, ce pays sentimentalement et géographiquement si proche, n’a peut-être pas l’art de mettre ses atouts en valeur. Une discrétion inopportune à un moment où les vacances de proximité vont redevenir à la mode.
Nous avons donc effectué un saut de puce (moins de deux heures de voiture depuis Bruxelles) pour (re)découvrir Clervaux. La première impression est souvent la bonne. Primo. Dès que vous franchissez la frontière en provenance de Bastogne, les routes se muent subitement en un billard. Plus de nids-de-poule, ni d’asphalte déformé. Idéal pour la pratique de la balade en voiture mais aussi et surtout à vélo, un sport qui trouve ici des terrains de jeu idéaux. Nous y reviendrons car l’offre "cyclisme" fait partie de ces spots estivaux très prisés. Secundo. Quand vous suivez la route qui descend à travers les bois vers Clervaux, vous comprenez mieux pourquoi on surnomme ce coin l a petite Suisse. Si près de la Belgique (Bastogne est à moins d’une demi-heure) et l’impression d’être ailleurs...
Benno Veggers, limbourgeois d’origine, s’est installé il y a longtemps au Luxembourg. À la tête de quatre hôtels-restaurants de la ville (Le Clervaux 5 étoiles, L’International 4 étoiles, Le Koener 3 étoiles et Golf and Country 4 étoiles), il a un objectif : faire vivre cet été cette cité qui lui tient à cœur.
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