Les navires plus récents polluent proportionnellement davantage

Les mesures prises pour réduire les émissions de dioxyde d’azote négligent une réalité propre à la mer du Nord : la faible vitesse du trafic dans la zone.

Romane Bonnemé
Enquête en mer du Nord
Enquête en mer du Nord ©Raphaël Batista

“Contre toute attente, il a été constaté que les navires plus récents émettaient davantage d’oxyde d’azote dans la zone belge [de la mer du Nord] que les navires plus anciens” avance la dernière étude publiée de l’institut royal des Sciences naturelles, dont les résultats sont limpides : les navires les plus récents sont neuf fois moins conformes à la législation sur l’azote que les navires plus anciens (9,1 % contre 1,1 % en 2021). L’hypothèse de base de la Convention Marpol est donc aux antipodes de la réalité sur le terrain. En soumettant les navires plus récents à des limites plus strictes, elle partait de l’idée et prévoyait qu’ils émettraient justement moins d’émissions de NOx. D’où vient ce décalage entre la théorie et la pratique ?

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