L’OMI est-elle consciente de cet effet d’aubaine ?

“Nous ne dirions pas que la référence à la date de pose de la quille du navire doit être considérée comme une échappatoire” répond-on du côté de l’institution.

Romane Bonnemé
Enquête en mer du Nord
Enquête en mer du Nord ©Raphaël Batista

Le choix de la date de la quille n’est pas anodin, il est le fruit d’un long travail de lobbying de la part des armateurs, au sein de l’OMI notamment, en vue de préserver leurs intérêts financiers. Présent lors des négociations au sein de l’instance internationale, il y a plus de dix ans, Kåre Press-Kristensen de l’organisation Green Transition Denmark se remémore que “lorsque s’est posée la question de définir la date d’un navire, les armateurs ont essayé de réduire au maximum l’impact de la nouvelle réglementation. Pour cela ils ont posé leurs conditions : que les émissions de NOx ne soient drastiques que dans ces zones d’émissions contrôlées, et seulement pour les nouveaux navires”.

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