Une marée humaine face à la pire catastrophe écologique de l'histoire de l’île Maurice

Le "Wakashio", un vraquier japonais, s’est échoué le 25 juillet dernier à la Pointe-d’Esny, au sud-est de l’île Maurice. Treize jours plus tard, du carburant s’est échappé du navire dans un lagon aux eaux cristallines.

Stéphane Pierrard
Une marée humaine face à la pire catastrophe écologique de l'histoire de l’île Maurice
©AFP

Le lagon mauricien de la Pointe-d’Esny, dans le sud-est de l’île Maurice, est devenu noir, aux antipodes des eaux turquoises et cristallines tant prisées par les touristes. À Petit Bel-Air, les racines des mangroves sont recouvertes d’un liquide visqueux. Un homme, sans combinaison, seulement protégé par des bottes, ne s’arrête jamais. Avec une pelle, il tente de nettoyer cet écosystème fragile. Une "soupe" d’hydrocarbures qui se sont échappés du Wakashio, un vraquier japonais, est transférée dans des seaux de fortune. Une scène parmi tant d’autres illustrant la mobilisation citoyenne des Mauriciens.

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