La Hongrie, atelier européen pour usines de batteries asiatiques : “On détruit nos principales richesses”

Les usines de batteries pour l’automobile électrique poussent comme des champignons en Hongrie.

Corentin Léotard
Sur le site de CATL, l’entreprise chinoise numéro un mondial du secteur des batteries, à Debrecen (Hongrie).
Sur le site de CATL, l’entreprise chinoise numéro un mondial du secteur des batteries, à Debrecen (Hongrie). ©D.R.

Nombreux étaient ceux qui ne donnaient pas cher de l’industrie hongroise, ultra-dépendante de l’industrie automobile, quand le moteur thermique aurait été balayé par l’électrique. “À quoi ressemblerait la ville de Győr sans Audi, Kecskemét sans Mercedes, ou Szentgotthárd sans Opel ? ”, avait questionné le premier ministre Viktor Orbán qui plaidait à la Chambre de commerce et d’industrie, le 9 mars, pour attirer autant d’usines de production de batteries électriques que possible. “Les technologies de production nécessaires et les nouvelles lignes de production de pièces automobiles doivent être créées en Hongrie. Tout, depuis les batteries jusqu’aux transmissions. ” Pour son gouvernement, Samsung, LG Chem, SK, CATL, etc., sont une planche de salut pour les constructeurs allemands Mercedes, Audi, Opel et bientôt BMW, qui assurent à eux seuls le tiers des exportations hongroises et font vivre 300 000 familles.

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