Ce phénomène “insidieux” qui dévore les sols wallons

La professeure Aurore Degré, qui a contribué à la cartographie wallonne de sensibilité à l’érosion, défend la nécessité de protéger les sols agricoles de la Région wallonne.

Coulées de boue à Orp-le-Grand - inondations - orages (Christophe Bortels)
Coulées de boue à Orp-le-Grand (Brabant wallon) en 2011. ©Christophe Bortels

”Il faut un plan anti-érosion pour protéger nos sols. Le problème visible est qu’il y a de la boue qui arrive (des champs) dans la maison des gens – de telles scènes à Orp-Jauche en 2011 ont d’ailleurs marqué le point de départ de cette réflexion sur l’érosion – mais la cause est que les sols s’abîment”, assure la bioingénieure Aurore Degré, professeure à Gembloux Agro-Bio Tech, qui fait partie des scientifiques ayant travaillé sur une nouvelle cartographie wallonne de sensibilité à l'érosion (arrachement et déplacement de particules de sol agricole) à la demande du Service public de Wallonie et en appui du bureau d’ingénierie-conseils Sher.

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