”Ce n’est pas l’agriculture du bien ou du mal, mais une agriculture qui est en progrès”

Les objectifs de l’Union européenne visent une réduction de 50 % des pesticides d’ici à l’horizon 2030. Challenge à relever ou cible inatteignable ? Rencontre avec des agriculteurs qui vont de l’avant.

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Tour de plaine organisé par Regenacterre, en partenariat avec CultivAé, dans le cadre du développement de filières. ©Jean Luc Flemal

Tout est possible, bien sûr”, répond Nicolas Braibant, agriculteur à Corroy-le-Grand, lorsqu’on lui demande si les objectifs de réduction de pesticides de l’Union européenne lui semblent atteignables. Dans sa ferme, environ trois quarts des terres sont cultivées en bio. Mais pas question de mettre une pratique au-dessus de l’autre : pour lui, le bio et le conventionnel sont des pratiques complémentaires. “Je suis partisan de ne pas opposer l’agriculture. Je pense qu’on a intérêt à apprendre l’un de l’autre et à ne pas polariser les choses, affirme-t-il. L’aspect manichéen ne doit pas exister parce que ce n’est pas l’agriculture du bien ou du mal, mais une agriculture qui est en progrès vers plus d’agroécologie. La culture bio s’inspire aussi d’un tas de techniques qu’on n’avait pas il y a 50 ans.”

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