Les “mégabassines” ou la question brûlante du partage de l’eau

Les “mégabassines” sont un exemple de maladaptation au réchauffement climatique et à la raréfaction de l’eau, selon des hydrologues. À leurs yeux, il faudrait plutôt opter pour d’autres pratiques agricoles et des cultures qui permettent de réduire la dépendance à la ressource hydrique.

Laurent Dupuis
People ride trucks during a demonstration called by the collective "Bassines non merci" and the French trade union of "Confederation Paysanne" in Lezay, central France, on August 18, 2023, to protest against the construction of a new water reserve for agricultural irrigation. A convoy under surveillance, heading towards Paris: opponents of the "bassines", controversial reservoirs for agricultural irrigation, set off by bike and tractor from the Deux-Sevres department on August 18,2023, five months after the violent clashes at Sainte-Soline. (Photo by YOHAN BONNET / AFP)
Cinq mois après les violents affrontements de Sainte-Soline et alors qu'un bras de fer juridique est en cours avec le gouvernement français, plusieurs centaines d'opposants aux "mégabassines" agricoles ont entamé un périple d'une semaine à vélo accompagnés de quelques tracteurs pour rejoindre Paris. L'objectif de ce "joyeux cortège" est de sensibiliser pacifiquement la population à cette problématique sensible. ©AFP or licensors

La grande carcasse de Benoît Biteau se meut difficilement dans sa ferme de Sablonceaux, située entre Royan et Rochefort (Charente-Maritime). “Je me suis bloqué le dos en attrapant des chèvres, lâche l’eurodéputé écologiste. Ce sont les vacances parlementaires, mes salariés sont en congé, alors je m’occupe de mes champs et de mes bêtes.”

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