En Inde, le touk-touk aussi passe à l'électrique

Les autorités subventionnent les véhicules propres pour améliorer la qualité de l’air. Problème : la production de courant et le recyclage des batteries restent très polluants.

Des touk-touks à Mumbai (Inde).
Des touk-touks à Mumbai (Inde). ©Copyright (c) 2018 Rahul D Silva/Shutterstock. No use without permission.

Sur le trottoir qui longe la station de métro Vishwavidyalaya à New Delhi, les touk-touks électriques s’étirent en file indienne. Il est 10 heures passées en ce matin pluvieux et le client se fait rare. L’heure de pointe est terminée. Les étudiants de la Delhi University, qui n’est qu’à dix minutes de trajet, sont rentrés en cours. Les chauffeurs de touk-touks trompent l’ennui en tapotant sur leur smartphone, affalés derrière le guidon de ces tricycles motorisés faisant office de taxis. Mukesh, la quarantaine, profite de l’accalmie pour avaler un verre de lait. New Delhi grouille de touk-touks qui roulent au gaz. Lui s’est converti à l’électrique comme tous ses collègues autour de lui. “J’ai acheté mon tricycle il y a trois mois pour 250 000 roupies (2800 euros). Le gouvernement de la capitale m’a versé 30 000 roupies de subvention et j’ai pris un emprunt sur deux ans que je rembourse par mensualité de 9000 roupies. Comme je gagne dans les 30 000 roupies chaque mois, je m’en sors”, détaille-t-il.

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