En Chine, il ne figure sur aucune pièce de monnaie, ni au revers des billets de banque, tous ornés, côté pile, d’un portrait de Mao. Et pourtant, à domicile comme à l’étranger, c’est bien lui, l’autre symbole du pays : le panda géant. Depuis dimanche, le mammifère préféré des Chinois n’est plus une espèce "en danger" d’extinction, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui l’a retiré, le 4 septembre, de sa fameuse liste rouge.
Avec environ 2 060 pandas dans le monde en 2014 (dont 1 864 spécimens en Chine), le daxiongmao, littéralement le "gros ours-chat" en mandarin, rejoint cependant la liste des animaux dits "vulnérables". "Ce nouveau statut confirme que les efforts du gouvernement chinois pour protéger cette espèce sont efficaces, note l’UICN. Les informations tirées d’enquêtes nationales approfondies indiquent que la baisse de la population enregistrée par le passé a été endiguée et que la population a commencé à augmenter."