L’effet retard ou la difficile gestion du timing d’une épidémie: "C’est normal si le nombre de cas continue à augmenter"

"Il faut se rendre compte qu’on est quand même plutôt sur un marathon et qu’on se trouve au début. Les mesures qui sont prises aujourd’hui vont mettre du temps à se traduire dans les chiffres. Donc, il ne faudra pas s’étonner si dans les prochains jours le nombre de cas continue à augmenter. C’est normal. Ce n’est pas nécessairement inquiétant. Il faut attendre que l’effet des mesures se traduise parce que le temps d’incubation est relativement long." S’exprimant sur La Première vendredi matin, l’épidémiologiste Marius Gilbert (ULB) s’est montré très clair : il ne faut pas attendre des mesures annoncées par les autorités jeudi soir qu’elles mettent un terme à la crise du coronavirus sur un claquement de doigts.

L’effet retard ou la difficile gestion du timing d’une épidémie: "C’est normal si le nombre de cas continue à augmenter"
©Reporters / GYS

"Il faut se rendre compte qu’on est quand même plutôt sur un marathon et qu’on se trouve au début. Les mesures qui sont prises aujourd’hui vont mettre du temps à se traduire dans les chiffres. Donc, il ne faudra pas s’étonner si dans les prochains jours le nombre de cas continue à augmenter. C’est normal. Ce n’est pas nécessairement inquiétant. Il faut attendre que l’effet des mesures se traduise parce que le temps d’incubation est relativement long."

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...