"Il faut absolument que ce virus ne recircule pas en masse chez nous": Yves Coppieters appelle à la vigilance face aux secondes vagues de coronavirus

Rédaction

Alors que tous les indicateurs sont à la baisse concernant la propagation du coronavirus en Belgique, l'OMS a mis en garde contre l'accélération de la pandémie, 150.000 nouveaux cas dans le monde ayant été recensés en une journée.

"Cela nous concerne et il faut l'observer", a réagi Yves Coppieters sur le plateau de la RTBF. Invité du JT de 13h, le professeur de santé publique à l'ULB a rappelé à la vigilance face aux "secondes vagues qui s’expriment actuellement dans le monde."

"Il faut faire attention parce que depuis maintenant huit jours, il y a plus d’un million de nouveaux cas et l’épidémie a doublé depuis le 10 mai dernier", a-t-il expliqué. Lorsque le confinement est levé, "les populations les plus pauvres reprennent leurs vies, pour des raisons économiques, ce qui engendre des foyers de transmission dans certains quartiers comme les favelas au Brésil, les bidonvilles ou les 'slums' des grandes mégapoles d’Amérique du Sud et africaines", a précisé le professeur.

Si la Belgique est désormais bien engagée dans le chemin du déconfinement, comme la majeure partie de l'Europe, le virus "pourrait bien sûr revenir chez nous lorsque les conditions seront favorables pour lui", a-t-il mis en garde.

"Il faut absolument que ce virus ne recircule pas en masse chez nous et il faut vraiment observer ça avec vigilance et aider ces pays aussi à combattre leurs épidémies", a martelé Yves Coppieters. "Je vous rappelle que la population n’est pas immunisée collectivement, on n’a toujours pas de vaccin et on a toujours une population à risque."

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