Qui sont les deux lauréats du Prix Baillet-Latour, la plus importante distinction scientifique internationale décernée en Belgique?
Sarah-Maria Fendt et Andrew T. Hattersley ont été récompensés.
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Publié le 29-10-2020 à 19h48
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Covid oblige, c’est à une édition… inédite que l’on a assisté, lundi, lors de la remise du prestigieux prix de la Santé octroyé par le Fonds Baillet Latour. On a beau savoir que les temps ne sont plus vraiment au "présentiel", ce type de cérémonie relayée en virtuel perd quelque peu de sa prestance. Même si, en substance, la forme n’altère en rien le fond de ce qui reste la plus importante distinction scientifique internationale décernée en Belgique.
D’un montant de 250 000 euros, le prix Baillet Latour, thématique depuis 2006, était cette année placé sous le thème des maladies métaboliques.
C’est le Pr Andrew T. Hattersley, qui se l’est vu attribuer, en "présence virtuelle" de la reine Mathilde pour ses découvertes fondamentales sur les formes génétiques du diabète. Les travaux du chercheur britannique ont en effet été essentiels dans l’amélioration du diagnostic, de la gestion et du traitement des patients atteints de diabète monogénique dans le monde entier.
Parallèlement à cette prestigieuse récompense, depuis 2015, un nouveau Grant for medical research est octroyé chaque année à un jeune chef de groupe pour financer un projet de recherches dans une université ou un hôpital universitaire belge. Cette année, pour ses recherches fondamentales sur la formation des métastases cancéreuses, c’est le Pr Sarah-Maria Fendt qui s’est vu allouer la somme annuelle de 150 000 € à son laboratoire pendant trois ans avec prolongation possible de deux ans.
Professeur associée au sein du département d’oncologie de la KU Leuven et chercheuse principale auprès du centre de biologie du cancer du Vlaams institut voor Biotechnologie, Sarah-Maria Fendt a rejoint la Belgique en 2013 pour y créer son propre laboratoire indépendant axé sur le métabolisme des métastases. Le prix Baillet Latour va permettre au Pr Sarah-Maria Fendt et à son équipe d’étudier en particulier la manière dont les graisses et d’autres nutriments favorisent la formation de métastases. Cela, dans l’espoir de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.