Des soins de santé alternatifs pour une vie plus saine et heureuse
Tout récemment lancée, la plateforme communautaire Noös propose de faciliter l’accès aux soins de santé alternatifs.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/1ceeccb3-2097-46f3-8d46-df0c56746447.png)
Publié le 03-04-2021 à 12h28
:focal(1275x858:1285x848)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/BYIBMEXEGZBKDLLDSVNEGO7EWE.jpg)
"Prendre soin de sa féminité, manque de sommeil, découvrir la méditation, commence le yoga dès aujourd’hui, s’alimenter en pleine conscience… Comment pouvons-nous t’aider aujourd’hui ? Choisis un sujet qui t’intéresse et découvre comment notre communauté peut t’aider et t’inspirer". Ainsi se présente la page d’accueil de la nouvelle plateforme communautaire Noös (https ://www.noos.community) qui se présente comme "une fondation philanthropique dont l’objet est de soutenir une vie plus saine et plus heureuse pour tous" et propose d’accompagner l’internaute dans "son chemin d’éveil et de bien-être".
Le concept, en résumé : profiter de toutes les technologies et innovations disponibles pour faciliter et accélérer l’accès aux soins de santé alternatifs. Une aide qui pourrait s’avérer bien précieuse en ce moment particulièrement pénible au niveau psychologique pour beaucoup d’entre nous.
Pour faciliter et accélérer la prise en charge
Concrètement, cette jeune plateforme belge ambitionne de réduire drastiquement la période entre les premiers symptômes d’un problème de santé mentale et le moment de la prise en charge par un professionnel. Alors qu’aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime cette période à 10 ans, Noös vise à la compresser à moins de 6 mois. Comment ? En tirant avantage des outils digitaux pour optimiser le processus d’éducation des patients et surtout faciliter la prise de décisions en mettant en place une communauté constituée de professionnels de la santé et du bien-être partageant leur vision. Hypnose, yoga, psychothérapie, ayurvéda, médecine traditionnelle chinoise, homéopathie, sexothérapie, sophrologie, EMDR, shiatsu, acupuncture, ostéopathie… sont quelques-unes des très nombreuses pratiques proposées aux visiteurs de la plateforme qui présente également des vidéos, livres, spécialités à pratiquer seul…
"Noös signifie "esprit" en grec ancien", explique Antoine Sepulchre, co-fondateur de la plateforme. "Notre vision est d’utiliser tous les outils technologiques disponibles pour faciliter et rétablir le lien avec des façons de se soigner holistiques souvent ancestrales. Nous avons construit notre approche autour de trois piliers : la santé mentale, l’alimentation et la place de la femme dans le parcours santé. Aujourd’hui, avec la pandémie, il est estimé que plus d’une personne sur deux est en détresse psychologique. Notre plateforme s’adresse principalement aux personnes en recherche d’informations et de solutions pour se sentir mieux. Nous avons remarqué un attrait particulier pour nos services de la part de jeunes adultes (25-35 ans), qui semblent être particulièrement soucieux de leur santé et de leur bien-être."
En quête de bonheur en pleine crise sanitaire
Lancée tout récemment alors qu’était célébrée la Journée internationale du bonheur, la plateforme ne cache pas sa vocation, plus encore sa" mission" à réduire au maximum la période entre l’apparition des premiers symptômes d’un problème de santé mentale et la prise en charge pour accéder au bien-être. Voire au bonheur. Pour Antoine Sepulchre, il réside "dans la résilience, l’habilité de lâcher prise par rapport aux souffrances pour pouvoir se connecter pleinement au moment présent quelle que soit la situation expérimentée. La douleur dans la vie est inévitable, mais la souffrance dépend entièrement de l’interprétation que nous faisons de nos expériences. Le véritable ennemi n’est pas à l’extérieur mais bien à l’intérieur de nous. Observer et accepter ce qui se passe autour de soi sans pour autant en laisser l’énergie nous atteindre si elle ne nous nourrit pas positivement. Cette capacité de l’esprit de faire la part des choses entre ce qui est vrai et ce qui est ressenti était décrite comme le "noos" en philosophie dans l’antiquité grecque."
Comment fonctionne Noös?
Passionné par la nature, la méditation et le développement personnel, Antoine Sepulchre est, avec Emilie de Morteuil, co-fondateur de la plateforme Noös.
Qu’est-ce qu’un réseau comme Noös peut apporter à la population dans le contexte actuel ?
Noös souhaite apporter un soutien et des solutions aux personnes dans la souffrance afin de permettre d’apprendre à vivre plus en paix. Face à la situation socio-économique actuelle nous avons décidé de concentrer nos efforts sur les problèmes liés directement ou indirectement à la santé mentale (stress, anxiété, manque de sommeil, problèmes relationnels, troubles dépressifs, problèmes intimes et autres manifestations physiques d’un mal-être). Au travers de notre approche nous souhaitons aussi permettre aux personnes isolées dans leur souffrance de prendre conscience qu’il peut arriver à tout le monde de traverser des moments difficiles mais aussi que des solutions existent.
Quel est le principe de la plateforme ?
Notre approche est constituée de 3 étapes et s’inscrit dans une dynamique préventive. Dans un premier temps nous proposons du contenu informatif (gratuit) afin d’apporter des explications permettant de mieux comprendre les situations vécues (troubles et symptômes). Nous avons essayé d’être le plus précis possible pour chaque situation spécifique afin que tout un chacun puisse s’y retrouver, en portant un focus sur la santé de la femme et la nutrition. Ces pages d’informations renseignent aussi des articles, des vidéos, des livres et même parfois des films qui peuvent aider à mieux s’informer sur sa situation. Nous renseignons aussi les différentes pratiques et spécialités de médecine intégrative, alternative et complémentaire qui peuvent aider dans ces situations.
Dans un deuxième temps, la personne peut trouver des informations sur les avantages des différentes solutions proposées, ainsi qu’une liste de thérapeutes et praticiens référencés sur notre plateforme.
Finalement lorsque la personne se sent prête à demander de l’aide, nous offrons la possibilité de prendre rendez-vous directement avec le thérapeute ou praticien de son choix via notre agenda en ligne.
Entre hypnose, yoga, psychothérapie, ayurvéda, médecine traditionnelle chinoise, homéopathie, sexothérapie, sophrologie, EMDR, shiatsu, acupuncture, comment savoir ce qui nous convient ?
Notre plateforme offre une approche inversée permettant d’identifier quelles pratiques peuvent aider par rapport à un trouble ou symptôme spécifique. Aujourd’hui nous n’avons pas encore la possibilité d’offrir une guidance plus personnalisée mais nous travaillons sur le développement d’une solution qui bientôt utilisera l’intelligence prédictive pour permettre d’être encore plus précis dans notre approche.
Votre plateforme vient d’être lancée, alors que l’on célébrait la journée internationale du bonheur. Il est où, le bonheur, dans la crise sanitaire que nous traversons ?
Je pense que le bonheur dans la crise sanitaire actuelle c’est de parvenir à rester calme et serein, à comprendre que nous avons le contrôle sur la manière dont nous réagissons à ce qui se passe autour de nous. Il est important de savoir faire preuve de compassion, et d’accepter que chacun puisse vivre sa réalité sur base de son vécu sans porter de jugement. Plus que jamais il est capital que les gens puissent trouver un sens à leur vie afin de garder le cap quoi qu’il arrive. Personnellement je trouve beaucoup de bonheur dans ce projet en me mettant au service des autres, à un moment où tant de personnes sur terre vivent encore dans trop de souffrance.
Aujourd’hui l’OMS estime à 10 ans, la période qui sépare les premiers symptômes d’une maladie mentale et la prise en charge par un professionnel. Noös ambitionne de la compresser à moins de 6 mois, soit 20x plus rapide : qu’est-ce qui vous permet d’affirmer cela ?
Nous pensons qu’il est possible d’éduquer les personnes à une autre manière d’appréhender les situations relatives à la santé mentale et que les outils digitaux et plus particulièrement l’utilisation de la data et de l’intelligence prédictive pourraient permettre d’accélérer ce processus. Il est important de comprendre qu’au plus tôt les problèmes peuvent être pris en charge, au moins ils généreront des complications.
Aujourd’hui nous travaillons avec des chercheurs et des scientifiques à l’élaboration de cette solution. Nous envisageons déjà d’impliquer les entreprises afin de permettre un accès plus facile à ces outils qui pourront offrir un mieux-être significatif à leurs employés afin d’augmenter la portée de notre impact.
En dehors du facteur humain, il faut savoir que la santé mentale avait déjà un impact économique significatif sur l’économie et qu’aujourd’hui, alors qu’il est estimé que plus de 60 % des employés en Belgique sont en décrochage par rapport à leur entreprise, nous espérons pouvoir responsabiliser les employeurs par rapport à leur rôle sociétal.