Des chercheurs belges montrent ce qui a joué un rôle majeur dans la résurgence du Covid-19 l'été dernier

Arrivant à point nommé à la veille des vacances estivales, une étude de l'ULB et de la KULeuven, parue dans Nature, évalue comment les lignées virales nouvellement introduites ont contribué à la résurgence du COVID-19 en Europe à la fin de l'été dernier. Et nous met en garde par rapport au fait que "des conditions similaires à celles démontrées dans l'étude pourraient constituer un terrain fertile pour la dissémination et la résurgence du virus".

Des chercheurs belges montrent ce qui a joué un rôle majeur dans la résurgence du Covid-19 l'été dernier
©ISOPIX/ULB/Shutterstock

'Imaginons un incendie : s’il y a déjà pas mal de foyers dans une forêt, en allumer quelques-uns en plus ne changera pas le sort de celle-ci ; le feu se propagera de toute façon. En revanche, s’il n’y a que quelques foyers sporadiques, alors en allumer de nouveaux peut accélérer et augmenter la violence de l'incendie à venir". Voici comment Simon Dellicour, Chercheur Qualifié FNRS à l’ULB (Laboratoire d'Épidémiologie Spatiale), illustre une des conclusions de l'étude, qu'il a menée avec Philippe Lemey (Rega Institute, KU Leuven) et d’autres collègues et qui vient d'être publiée ce 30 juin dans la revue Nature. Arrivant à point nommé à la veille des vacances estivales, cette étude évalue comment les lignées virales nouvellement introduites ont contribué à la résurgence du COVID-19 en Europe à la fin de l'été dernier. Et nous met en garde par rapport au fait que "des conditions similaires à celles démontrées dans l'étude pourraient constituer un terrain fertile pour la dissémination et la résurgence du virus".

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