Les insectes vont-ils un jour nourrir le monde ?

Croquer des grillons à l’apéro, incorporer du ver de farine dans ses préparations culinaires… Dans quelle mesure cette tendance a-t-elle véritablement décollé ? Et quel est l’intérêt nutritionnel et environnemental de cette approche ?

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Produire trois tonnes de grillons destinés à l’alimentation humaine par mois d’ici trois à cinq ans : tel était l’objectif, ambitieux, que s’était fixé la jeune entreprise bruxelloise Little Food lorsqu’en 2017, nous avions été visiter sa ferme insolite au sein de Greenbizz, un incubateur pour start-up durables situé à Laeken. Dans ce qui avait été présenté à l’époque comme "le plus grand élevage urbain d’insectes", quelque 600 000 spécimens coulaient paisiblement leurs 35 jours de vie, par une température de 31 degrés et un taux d’humidité de 75 %, avant d’être exécutés par échaudage, une méthode rapide et, paraît-il, indolore qui consiste à plonger ces animaux à sang froid dans l’eau bouillante. Pour ensuite être proposés à la vente sous diverses formes : en entier, à croquer à l’apéro, en tapenade, en crackers de criquets dits "crickers" ou alors en farine, à incorporer dans l’alimentation, en assaisonnement de plats, salades, soupes…

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