"La médecine fonctionnelle et nutritionnelle vise à prendre soin de soi davantage qu'à se soigner"

Basée sur l’alimentation et une prise en charge hormonale, la médecin fonctionnelle et nutritionnelle suscite un certain intérêt. Quelle est sa place par rapport à la médecine conventionnelle? Ses limites et dérives potentielles? Voici le point de vue du Dr Danielle Moens, médecin généraliste et responsable de la cellule Nutrition de la Société scientifique de médecine générale.

"La médecine fonctionnelle et nutritionnelle vise à prendre soin de soi davantage qu'à se soigner"
©Shutterstock, DR

Pour le Dr Danielle Moens, médecin généraliste et responsable de la cellule Nutrition de la Société scientifique de médecine générale (SSMG), la médecine fonctionnelle et nutritionnelle peut être définie comme étant avant tout une médecine préventive, mais pas exclusivement. Elle peut en effet aussi s'avérer curative. "Une médecine de qualité se doit d'anticiper - dans la mesure du possible - la maladie. Ces deux volets de la médecine ne doivent pas s'affronter, mais se superposer, s'intégrer dans un projet de prise en charge globale, dit-elle. Il est clairement établi que la plupart des pathologies dégénératives que nous connaissons (diabète, obésité - y compris toutes les comorbidités liées à cette dernière -, certaines pathologies inflammatoires, neurologiques, psychosomatiques) sont étroitement liées à des déséquilibres nutritionnels et les carences qui en découlent".

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