"Œuvrer à moins de souffrance animale en science est un devoir éthique"

Éviter au maximum l’usage d’animaux de laboratoire en science, c’est possible. La plateforme RE-Place, améliorée, permet l’échange de savoirs entre scientifiques. Entretien avec sa responsable.

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En Belgique, environ un demi-million d'animaux de laboratoire sont utilisés chaque année à des fins scientifiques. Pour réduire ce chiffre, en 2018, les Régions flamande et bruxelloise - la Région wallonne a été contactée mais les tractations n'ont pas abouti - lançaient RE-Place, une plateforme permettant aux chercheurs de partager leur expertise sur les alternatives à l'expérimentation animale. Désormais, celle-ci dispose aussi d'une nouvelle version optimisée, notamment via un outil en ligne permettant un meilleur échange de l'expertise existante. Les ministres du Bien-être animal flamand et bruxellois, qui financent le projet, appellent les chercheurs à partager "autant que possible" leur expérience sur cette plateforme. "Comme ces nouvelles technologies se développent rapidement, il est important, surtout pour les jeunes chercheurs, d'avoir facilement accès à des informations fiables et aux meilleures pratiques", explique la toxicologue émérite de la VUB Vera Rogiers, responsable de la plateforme et active dans la recherche d'alternatives depuis trente ans. "M on moteur est la science. Et si vous pouvez, en science, avoir moins d'animaux ou moins de souffrance animale, alors je pense que c'est notre devoir éthique de le faire."

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