Les plastiques affectent la fertilité masculine: voici les substances les plus nuisibles

Une nouvelle étude vient confirmer l’impact de ces substances. Pour la première fois, des travaux hiérarchisent des polluants quotidiens responsables d’une moindre qualité du sperme.

A,Boy,Against,The,Sky,Drinks,Water,From,A,Plastic
©Shutterstock

Le rôle de certains agents toxiques, parmi d'autres facteurs (tabagisme, alimentation, stress…), dans le déclin de la fertilité lié à une moindre qualité du sperme est un sujet qui refait régulièrement surface depuis une trentaine d'années. Ainsi, parmi les nombreux travaux menés à ce sujet, des chercheurs de l'Université de New York ont calculé que la concentration moyenne de spermatozoïdes de l'homme occidental est passée de 99 millions à 47 millions de spermatozoïdes par millilitre entre 1973 et 2011, soit une chute impressionnante de 50 % à 60 % en moins de quarante ans. "Déterminer le rôle de produits chimiques est particulièrement difficile à apprécier", expliquait récemment à nos confrères du Monde Pierre Jouannet, professeur émérite à l'Université Paris-Descartes, l'un des grands pionniers de ce domaine de recherche. "En effet, en dehors d'expositions massives accidentelles, l'être humain n'est généralement exposé qu'à de faibles doses de très nombreux produits chimiques, et on ne sait pas si la combinaison d'action de tous ces produits exacerbe ou non leurs éventuels effets individuels."

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...