”Dès que j’ai vu un courrier du médecin, j’avais compris. Je me suis préparé à entendre le diagnostic…”

À 24 ans, Ludovic, jeune architecte plein d’allant, apprend qu’il a un cancer. Trois ans plus tard, si le médecin n’a pas prononcé le mot “rémission”, il le sent confiant. Ludovic témoigne ce 4 février, journée mondiale contre le cancer.

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Pendant les traitements, "j'avais l'impression de perdre mon temps et une seule envie, celle de pouvoir retourner travailler", explique Ludovic. ©Copyright (c) 2020 namtipStudio/Shutterstock. No use without permission.

Il n’y a pas d’âge pour s’entendre diagnostiquer un cancer. Mais 24 ans, pour entreprendre sa première chimio, il faut avouer que c’est tout de même fort cruel. C’est pourtant ce qui est arrivé à Ludovic (prénom d’emprunt), aujourd’hui âgé de 27 ans. Alors jeune architecte passionné par ses études et dans la foulée par son métier, pris dans le feu de l’action et la fougue de sa jeunesse, il néglige quelque peu des symptômes qui, depuis quelques mois, surgissent de temps à autre. “Des courbatures musculaires, comme si j’avais fait beaucoup de sport, nous décrit-il, avant de préciser : et qui sont amplifiées quand on consomme de l’alcool”.

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