"J'ai des idées sombres", "C'est une horreur au quotidien": l’endométriose touche une femme sur dix
Selon Partenamut, cette maladie nécessite une prise en charge pluridisciplinaire.
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Publié le 28-03-2023 à 09h54
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"Je suis angoissée à l'approche de mes menstruations chaque mois. Quand j'ai des douleurs insupportables que les médicaments ne calment que pour une ou deux heures, j'ai des idées sombres… J'ai constamment des ballonnements, des douleurs articulaires et de la rétention d'eau. Je suis en surpoids…" Ou encore : "C'est une horreur au quotidien. Rien ne soulage vraiment. Personne ne comprend. C'est un cauchemar. Cette maladie est, comme j'ai déjà pu le lire dans un livre, un cancer qui ne tue pas…"
Ces témoignages sont ceux de femmes qui souffrent d’endométriose, une maladie gynécologique fréquente (une femme sur dix). Caractérisée par la présence anormale de tissu utérin (ou tissu endométrial) en dehors de la cavité utérine, l’endométriose peut toucher divers organes (ovaires, ligaments utérosacrés, rectum, vessie, vagin…)
À l’occasion de la Journée mondiale de l’endométriose, ce 28 mars, Partenamut a présenté une enquête (menée auprès de plus de 3 400 affiliés) dont il ressort notamment que les trois quarts des femmes atteintes doivent s’absenter de leur travail en raison de cette maladie.
Pour se soulager
Pour en contrer les effets, huit femmes atteintes sur dix (80 %) consomment des antidouleurs ou des anti-inflammatoires ; une sur deux confie recourir à des remèdes de grand-mère comme la bouillotte ; près d’une autre moitié d’entre elles (47 %) utilise un moyen de contraception ; enfin, 20 % des femmes avec endométriose déclarent prendre des traitements alternatifs, dont les huiles essentielles, et 12 % suivent une thérapie alternative, comme la sophrologie.