A 13 ans, Shiloh est morte d’une pathologie si rare que les médecins n’ont pas pu la déceler à temps: "J'aurais dû l'écouter dès le début"

A 13 ans, Shiloh est morte d’une pathologie si rare que les médecins n’ont pas su la déceler à temps. Une analyse de ses cheveux révèle la présence de métaux, renforçant chez ses parents la conviction que sa maladie a été causée par une contamination.

Rachid Laïreche pour Libération
©PHOTOPQR/LE TELEGRAMME/F.Destoc
LORIENT (56)LE 20/06/2007 hopital  infirmier  couloir brancard medecin
A 13 ans, Shiloh est morte d’une pathologie si rare que les médecins n’ont pas su la déceler à temps. Une analyse de ses cheveux révèle la présence de métaux, renforçant chez ses parents la conviction que sa maladie a été causée par une contamination.

"Vous voulez du café ? Des macarons que j’ai achetés à Paris ?" Diane bouge dans tous les sens. Elle fait les cent pas dans la cuisine de son appartement de Franconville, dans le Val-d’Oise. Modibo, lui, s’installe sur sa chaise, ne dit rien. Sur la table du salon, de la paperasse qui s’accumule et des photos de Shiloh, leur fille décédée en décembre 2021. Elle avait 13 ans. Son sourire s’affiche partout. "Je n’ai pas commencé à faire mon deuil. Je ne peux pas. J’ai besoin de connaître la vérité", reprend Diane, en souriant nerveusement. La députée européenne écologiste, Marie Toussaint, est présente. Elle suit la famille qu’elle a découverte en lisant un article du Parisien. Shiloh a été victime d’une maladie rare. Un angiosarcome mammaire de grade II. On en recense seulement huit en France en quatre décennies, chez des femmes de plus de 32 ans qui, pour la plupart, avaient été exposées à de la radiothérapie pour traiter un cancer du sein. Ce qui n’était pas le cas de Shiloh.

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