Comme à chaque mois de décembre, Frédérique Jacobs a un agenda particulièrement chargé. "Mais cette année, il l'est encore plus", souligne la cheffe du service Maladies infectieuses à Erasme. L'hôpital anderlechtois est encore aux prises avec une seconde vague de Covid-19, plus violente que la première. Face à cette surcharge de travail, l'infectiologue est soulagée de ne plus occuper le rôle de porte-parole interfédéral, qu'elle avait endossé ad interim cet été. Ce poste, auquel elle a été propulsée en l'absence d'Yves Van Laethem, a malgré tout beaucoup plu au Professeur Jacobs, qui en parle comme d'une expérience enrichissante et sortant de son domaine de compétence habituel. Jetée dans le grand bain sans formation au préalable, elle n'en a pas moins réussi à mettre les mots justes sur des situations parfois très complexes. "Le manque de clarté dans la communication est l’un des gros problèmes de cette crise", estime désormais l'experte de la santé. Interview.
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