Il a écarté le scénario évoqué par les autorités selon lequel les vacances qui ont débuté ce lundi pourraient permettre à la Belgique de réinverser la tendance. "Nous savons déjà que nous assisterons à une hausse à l'issue des vacances, c'est inévitable et nous devrons décider si nous intervenons ou non", a-t-il argué. Mais, pour éviter une augmentation exponentielle comme lors des deux précédentes vagues, Geert Meyfroids a jugé qu'il faudrait agir et ce, rapidement. "Plus l'on interviendra vite, au mieux nous pourrons y faire face", a-t-il insisté.
Revenant sur les facteurs qui ont mené notre pays à cette troisième vague, l'expert en a pointé trois: "L'enseignement a joué un rôle, mais également les voyages et la motivation des gens face au respect des mesures".
Si les écoles ferment leurs portes pendant les vacances, les voyages risquent quant à eux d'être plus nombreux. L'intensiviste a dès lors regretté que le Comité de concertation ait décidé de simplement les "déconseiller", plutôt que de tout bonnement les interdire. Mais le point le plus important reste, selon lui, la motivation des Belges à l'égard des mesures. Et, à ce niveau, la tendance semble s'inverser. "Les gens qui prévoyaient de ne pas respecter les mesures pendant les vacances disent maintenant qu'ils suivront les règles, Aidez-nous", a conclu le médecin, évoquant le cas de Thanksgiving au Canada et aux Etats-Unis.