Le comportement des individus, un facteur déterminant dans la prévision des épidémies

La façon dont se comportent les individus constitue un facteur déterminant dans la prévision des épidémies, selon un nouveau modèle mathématique développé par des scientifiques de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) en collaboration avec des confrères portugais.

Le comportement des individus, un facteur déterminant dans la prévision des épidémies
©Bauweraerts

La façon dont se comportent les individus constitue un facteur déterminant dans la prévision des épidémies, selon un nouveau modèle mathématique développé par des scientifiques de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) en collaboration avec des confrères portugais.

La connaissance, la perception du risque et la vigilance des individus influent sur la vitesse à laquelle se propage une maladie.

Les modèles mathématiques, qui sont utilisés pour prévoir la propagation des virus, présentent des imperfections: ils ne tiennent pas compte du comportement des individus et supposent que ce dernier reste inchangé durant les différentes phases de l'épidémie; ce qui est faux.

En effet, les personnes qui ont contracté un virus restent le plus souvent chez elles pour ne pas contaminer les autres. De même, les personnes non affectées font en sorte d'éviter d'être contaminées.

Les chercheurs ont tenté de déterminer dans quelle mesure ces changements de comportement des individus pouvaient influencer la dynamique globale d'une épidémie. Ils ont développé un modèle mathématique présentant une collectivité virtuelle touchée par une maladie contagieuse.

L'étude a permis de démontrer que les risques de contagion diminuent quand les individus adaptent leur comportement et tentent d'éviter tout contact avec des personnes porteuses du virus.

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